La Police Nationale Congolaise (PNC) a annoncé, le 26 décembre 2024, l’arrestation d’un groupe de suspects liés à des meurtres survenus dans des camps de déplacés autour de la ville de Goma. Cette bande a été présentée lors d’une conférence de presse, où les autorités ont exposé les détails de ces crimes tragiques.
Un climat d’insécurité croissant?
Selon le Maire de Goma, Kapend Kamand, ces individus sont accusés d’avoir assassiné des déplacés, dont deux femmes, dans les camps de Sam-Sam à Mugunga et Bulengo, situés dans la partie occidentale de la ville. Ce phénomène de violence dans les camps de déplacés soulève des inquiétudes croissantes quant à la sécurité des populations vulnérables.
Des arrestations significatives
Les suspects, qui ont été présentés avec leurs armes, ont reconnu leur implication dans ces actes criminels. En plus des meurtres, d’autres individus ont été arrêtés pour extorsion de biens, notamment des motos, qui ont été restitués à leurs propriétaires. Cette opération est perçue comme un coup dur porté à la criminalité dans cette région déjà marquée par l’instabilité.
Appel à la collaboration citoyenne
L’autorité urbaine, tout en se félicitant de ces arrestations, a appelé la population à renforcer sa collaboration avec les forces de sécurité. La participation active des citoyens est essentielle pour lutter contre la criminalité et assurer la sécurité des camps de déplacés.
Les récentes arrestations à Goma mettent en avant la nécessité d’une vigilance accrue face à la violence qui touche les populations déplacées. Alors que la PNC intensifie ses efforts pour rétablir la sécurité, il est crucial que la communauté s’implique dans cette lutte pour un avenir plus serein.
La Rédaction
Author(s): tazamardc.net
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