Sud-Kivu : un pont reliant plusieurs quartiers de Bagira menacé par des érosions

« Ce pont étant menacé par des érosions, la société civile locale demande aux cadres de base d’organiser des travaux communautaires (salongo) pour orienter les eaux de ruissellement qui proviennent des collines surplombant à ses alentours et replanter les arbres autour de ce pont.
Il a fait savoir que ce pont est d’une grande importance sur la route provinciale passant par le quartier Kasha, car il relie plusieurs quartiers dont Ciriri, Mulwa, Kanoshe, Cikonyi et Cikera, dans la commune de Bagira.
Le pont Wesha relie également les communes de Bagira et de Kadutu dans la ville de Bukavu.
Le pont Wesha, menacé par des érosions, est une infrastructure construite en 1986 par le docteur Barbara en collaboration avec le défunt Dr Rau de l’hôpital général de Ciriri à Bukavu.
L’implication des autorités compétentes pour la réhabilitation de cet ouvrage est une urgence pour éviter des conséquences négatives sur le développement de cette entité.

Kongo Central : la Première ministre Judith Suminwa séjourne à Nkamba

Nkamba, 21 décembre 2024 (ACP).- La Première ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, est arrivée samedi à Nkamba, siège de l’église kimbanguiste, dans la province du Kongo Central, au sud-ouest du pays, pour un séjour officiel de deux jours, a constaté l’ACP.
La cheffe du gouvernement de la RDC est arrivée à Nkamba par l’aéroport » Papa Simon kimbangu » où elle a été accueillie au pied de son avion par le vice-gouverneur du Kongo Central, Prospère Ntela, représentant le chef de l’exécutif provincial en itinérance dans le Bas- Fleuve, et le président de l’Assemblée provinciale Papy Mantenzolo.
La Première ministre va s’entretenir avec le chef spirituel de l’église kimbanguiste, Simon Kimbangu Kiangani, avant de communier avec les fidèles de l’église au travers un programme culturel samedi et œcuménique dimanche au cours duquel elle va remettre officiellement ses dons promis à l’église kimbaguiste.

Sud-Kivu : des cadres de base appelés à sensibiliser la population les boissons fortement alcoolisées

Bukavu, 21 décembre 2024 (ACP).- Les cadres de base du quartier Nyalukemba, en commune d’Ibanda, à Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu (est de la République démocratique du Congo) ont été appelés, samedi, par leur autorité communale à sensibiliser la population contre la consommation des boissons fortement alcoolisées, une source d’insécurité, a constaté l’ACP.
« La consommation de boissons à forte dose d’alcool est une source d’insécurité dans notre entité.
Et d’ajouter : « tous les vendeurs disposent de documents étatiques leur permettant d’exercer leurs activités, il faudra les enregistrer avant de les sensibiliser et conscientiser contre la vente de boissons alcoolisées.
Au niveau de la commune, de la mairie et de la province, nous allons voir comment les annuler pour la sécurité de la population ».
Des jeunes consommateurs de ces boissons en ont été toujours les premières victimes.

Ituri : l’association Lori condamne l’escalade de violences à Djugu

L’association culturelle Lori, qui regroupe la communauté Lendu, condamne la recrudescence de violences dans le territoire de Djugu, en Ituri.
Dans une déclaration faite à la presse vendredi 20 décembre à Bunia, cette structure dénonce les exactions commises par les groupes armés CODECO et Zaïre, qui prétendent défendre leurs communautés respectives.
Selon l’Association Lori, ces violences ont causé la mort d’au moins 25 personnes en l’espace d’un mois dans la région de Kpandroma.
René Tchelo, président de l’association Lori, condamne fermement les attaques contre les populations civiles innocentes et exhorte les groupes armés à mettre fin à ces violences :« L’association culturelle constate avec regret la flambée des violences en territoire de Djugu.
Elle plaide pour l’intégration des groupes armés patriotes favorables à la paix dans les forces réservistes de l’armée congolaise.

Kinshasa : L’ONG VSV dénonce le décès en détention du sergent-Major Hilaire Bobwa

L’ONG la Voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV) a dénoncé vendredi 20 décembre le décès en détention du premier sergent-major Hilaire Bobwa Imole au cachot des renseignements militaires (ex DEMIAP).
La VSV l’a fait savoir au cours d’une tribune organisée à son siège à KinshasaTout en exigeant la lumière sur ce décès.
La VSV et la famille du défunt saisissent cette occasion pour s’insurger contre le fait que le 1er sergent -major a été arrêté le 8 juillet dernier en son lieu de service, puis détenu au secret durant plusieurs jours d’abord au camp Kokolo puis à l’ex-DEMIAP et privé de toute visite familiale.
C’est par une plainte déposée à l’auditorat militaire que la famille a été informée de ce décès.
Mme Irène Monama, première directrice exécutive adjointe de la VSV formule ainsi quelques recommandations à l’Etat congolais, notamment pour garantir la sécurité aux membres de la famille victime :« Prendre en charge les frais des funérailles et garantir des obsèques dignes au défunt ; faire preuve de dextérité pour l’exécution de la réquisition émise par l’auditorat supérieur de la Gombe pour autopsier le corps sans vie du 1er sergent-major Hilaire Bobwa Imole ; garantir la sécurité et l’intégrité physique de M. Felix Bobwa ; apporter des solutions idoines pour l’amélioration des conditions de détention des milieux carcéraux, y compris des cachots de services de renseignements »

Lubumbashi : plaidoyer pour la prise en charge des conseillers communaux pour les amener à juguler l’insécurité

Le Comité national femme et développement (CONAFED) et le Réseau femme et développement (REFED) ont appelé, vendredi 20 décembre, le gouvernement provincial du Haut-Katanga à prendre en charge les conseillers communaux pour leur permettre de juguler l’insécurité dans la ville de Lubumbashi.
« Nous demandons au gouvernement de bien vouloir reconnaitre officiellement le statut des conseillers communaux entant qu’acteurs clé du développement local et de la gouvernance démocratique.
Elle a également encouragé l’exécutif provincial du Haut-Katanga à assurer à ces élus une rémunération juste et équitable en connaissance de leur contribution au développement de nos communautés.
CONAFED et REFED disent être persuadés que la reconnaissance et la prise en charge des conseillers communaux contribueront à renforcer la gouvernance locale, en améliorant la qualité des services publics et promouvant le développement durable dans les communautés à la base.
L’appel de ces deux structures intervient une semaine après que les conseillers communaux de toute la Republique avaient organisé quatre jours de sit-in devant la Primature à Kinshasa pour réclament leur prise en charge effective par le Gouvernement, à l’instar des députés.

Plaidoyer pour les réformes électorales au Congo

2024-12-212024-12-212024-12-212024-12-21Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/16-22/paconec_reforme_electoral_au_congo_plaidoyer.jpgLe Projet d’appui à la coalition pour l’observation nationale des élections au Congo (Paconec) a organisé un atelier de renforcement des capacités en plaidoyer pour les réformes électorales.
L’atelier a commencé par une évaluation des initiatives précédentes de plaidoyer menées par la société civile en RDC dans le but de promouvoir les réformes électorales.
Cette première étape visait à tirer des enseignements des actions passées afin d’améliorer les stratégies de plaidoyer conjoint à venir.
Les participants ont ensuite suivi une formation participative portant sur les approches de plaidoyer efficaces.
Parmi les sujets abordés, figuraient les types de plaidoyer, les différents niveaux de plaidoyer (national, régional et international), l’établissement d’objectifs SMART, ainsi que les outils de plaidoyer.

Dans sa nouvelle résolution, le Conseil de sécurité de l’ONU n’accuse pas le Rwanda de soutenir le M23 !

2024-12-212024-12-212024-12-212024-12-21Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/16-22/dans_sa_nouvelle_resolution_le_conseil_de_securite_de_l_onu_n_accuse_pas_le_rwanda_de_soutenir_le_m23.jpgLa résolution du Conseil de sécurité des Nations-Unies de ce vendredi 20 décembre 2024, indique que la RDC continue de souffrir des cycles récurrents et évolutifs de conflits et de violences persistantes de la part de groupes armés étrangers et nationaux, mais n’accuse pas le Rwanda de soutenir le M23 ni d’avoir ses propres Forces sur le sol congolais.
“Nous sommes consternés par le fait que certains membres du Conseil se soient opposés à une formulation décrivant réellement le rôle du Rwanda dans l’Est de la RDC au cours de l’année écoulée.
Le groupe d’experts de l’ONU a minutieusement documenté le déploiement, par le Rwanda, de trois à quatre mille soldats sur le sol de la RDC, et son influence sur les opérations du M23”, a déclaré l’ambassadrice de la RDC auprès de l’ONU.
Dans sa résolution adoptée, le Conseil de sécurité des Nations-Unies soutient une approche plus souple et plus progressive du retrait de la MONUSCO en fonction des conditions de sécurité locales.

Brazzaville : Félix Tshisekedi rencontre Denis Sassou Nguesso pour des échanges bilatéraux sur la sécurité régionale

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, est arrivé ce samedi à Brazzaville pour un tête-à-tête avec son homologue Denis Sassou Nguesso.
La rencontre, qui se tient au Palais présidentiel de Brazzaville, vise à aborder des questions cruciales, notamment la situation sécuritaire dans la sous-région et d’autres défis internationaux.
La RDC a rejeté la condition posée par le Rwanda d’un dialogue direct avec le groupe rebelle M23, qu’elle qualifie de terroriste.
Les échanges entre Félix Tshisekedi et Denis Sassou Nguesso s’inscrivent également dans une dynamique bilatérale de confiance et de coopération.
Cette rencontre vise à renforcer la collaboration entre les deux pays pour relever les défis sécuritaires communs et à contribuer à la stabilité régionale dans un climat de tensions persistantes dans la région des Grands Lacs.

Haut-Katanga : 9 médecins vétérinaires prêtent le serment de Bourgelat

Lubumbashi, 21 décembre 2024 (ACP).- Neuf (9) médecins vétérinaires, inscrits au tableau de l’ordre de médecins vétérinaires du Congo (ONMV) dans le Haut-Katanga, ont prêté, samedi, le serment de Bourgelat dans la grande salle du Park Hôtel à Lubumbashi, au sud-est de la République démocratique du Congo, a constaté l’ACP.
Bien avant la prestation de serment de Bourgelat, le président de l’ONMV/Haut-Katanga, a insisté sur les valeurs que doivent incarner les médecins vétérinaires, à savoir : le professionnalisme, la loyauté et la confraternité.
«Au regard de la loi, les médecins vétérinaires savent désormais qu’aucune personne ne peut exercer et poser des actes vétérinaires en RDC sans au préalable être enregistré au tableau de l’ONMV et sans avoir prêté le serment de Bourgelat», a-t-il renchéri.
Et d’ajouter que: «les médecins vétérinaires ont été formés pour répondre aux besoins du pays et de la population et produisent le meilleur d’eux-mêmes lorsqu’ils sont utilisés et placés dans de bonnes conditions de travail».
Le doyen de la faculté de médecine vétérinaire et d’autres personnes ont assisté à cette cérémonie de prestation de serment de Bourgelat, note-t-on.

Accepter les Notifications pour ne pas rater les news de la RDC OK No