Day: December 21, 2024

Kikwit, 21 décembre 2024(ACP).- L’Alliance pour la promotion de la culture et la protection des œuvres d’esprits (Apco/Kwilu) a plaidé pour la protection et la valorisation des sites touristiques pour promouvoir le tourisme locale dans les territoires du Kwilu, au sud-ouest de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP de source administrative.
« Les territoires du Kwilu ont suffisamment des atouts non négligeables sur le plan touristique pouvant booster son économie et celle de la RDC.
Nous en appelons aux autorités provinciales et au ministre du tourisme Didier Pambia, de les valoriser et les sécuriser pour en tirer les dividendes », a indiqué Jean Pierre Munkiemalu, coordonnateur provincial de cette structure.
Parmi ces sites, figurent la grotte de Sala dans le secteur de Dwe, des chutes d’eau et sites sacrés d’usage coutumier ou religieux dans le territoire de Bulungu, les chutes d’eau de Kakobola, les gorges célèbres et miraculeuses de Lukwila, le site sacré de Mashita Kizungu, le musée national de Gungu, exposant l’art secret des Pendes, la réserve d’hippopotames sur la rivière Lwange, dans le territoire de Gungu, et les chutes d’Ifwanzondo, dans le secteur de Musanga-Idiofa et de Lungu pour Idiofa, ainsi que la chute d’eau de Lipens, à 140 km du chef-lieu du territoire de Masimanimba.
« Tout ce potentiel se trouve être mal exploité ou pas du tout à cause de l’état des routes et freine ainsi l’émergence d’initiatives comme des services de transports, d’hôtellerie, de restauration, et autres services nécessaires aux touristes », a-t-il conclu.

Kikwit, 21 décembre 2024 (ACP).- Les tireurs de vin de palme des quartiers péri-urbains de la ville de Kikwit, province du Kwilu (sud-ouest de République démocratique du Congo), ont modernisé leurs récipients de collecte de cette boisson naturelle locale avec des bouteilles en plastiques, a constaté l’ACP.
« Depuis qu’il y a carence de calebasses, nous nous servons des bouteilles en plastique comme récipients pour extraire le vin sur les palmiers », a déclaré Bavon Ngweni, un tireur de Kanzombi.
Et d’ajouter : « ce sont des bouteilles récoltées immédiatement à des lieux de fêtes ou autres manifestations après usage.
On ne les ramasse pas dans la rue.
Les calebasses étaient produites par une espèce rare de courge, aujourd’hui abandonnée au profit des variétés plus commerciales que culturelles.

Il a, à cet effet, rappelé : « par rapport à l’avenir, l’allocution de Mme Thérèse Kiakwama, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères de la RDC, qui s’est adressée tout récemment à la presse en montrant la place que la RDC doit jouer au Conseil de sécurité des Nations-Unies ».
Des réalisations palpables par l’Ambassade de Rome en Italie en 2024Le Dr Paul Emile Tshinga Ahuka, parlant des objectifs atteints par l’Ambassade de la RDC à Rome, a vanté les efforts du gouvernement congolais en Italie en 2024.
« Aujourd’hui, la RDC prend part active aux Assemblées avec voix délibérative.
Maintenant, nous avons tout payé et c’est une fierté pour la République », a-t-il poursuivi.
Il a également profité de cette occasion pour souhaiter la bienvenue à l’équipe du Bureau de l’Agence Congolaise de Presse à Rome.

Le trafic est coupé depuis l’après-midi de vendredi 20 décembre 2024 sur le tronçon-routier Niania (Ituri) et Isiro (Haut-Uélé) suite à l’effondrement du pont Emboo, après le passage d’un véhicule poids lourd, qui quittait Kisangani à destination de la ville d’Isiro, au nord-est de la République démocratique du Congo.
Des explications fournies à 7SUR7.CD par Mugeni Yuma Imurani, président de la société civile du territoire de Mambasa (Ituri) font savoir que le non-respect de tonnage, une mesure édictée par les autorités habilitées, serait à la base de l’effondrement de ce pont.
Pour Mugeni Yuma, l’écroulement de ce pont impactera négativement sur l’économie des habitants des provinces de l’Ituri, de la Tshopo et de Haut-Uélé, car dépendent de cette route.
Le chef du groupement Bombo, Senga Dido, où l’incident a eu lieu, confirme la nouvelle et précise que des mesures urgentes sont en train d’être prises pour faciliter le passage par voie maritime avec des barques en attendant, la réaction du gouvernement sur sa réhabilitation.
Il convient de noter qu’il y a moins de 5 ans, ce même pont avait été réfectionné après un autre cas d’effondrement, occasionné par le passage d’un camion poids lourd, transportant des bois.

Le député national, élu de la ville de Goma, Érick Mumbere Bwanapuwa a saisi vendredi 20 décembre 2024, la Première ministre Judith Suminwa au sujet de la problématique de la spoliation des cimetières et profanation des tombes dans le Chef-lieu du Nord-Kivu.
« Nous ne pouvons jamais comprendre comment dans une ville comme Goma l’on peut spolier tout un cimetière et y profaner des tombes sans que rien ne soit fait, c’est inacceptable », écrit-il.
Plusieurs familles dont leurs membres avaient été enterrés dans ce cimetière ont déposé une plainte au palais de justice cette semaine afin qu’elles obtiennent réparation suite aux dommages subis après la profanation des tombes de leurs proches.
D’autres cimetières de la ville de Goma seraient aussi sous menace de spoliation selon plusieurs sources de la société civile qui appellent les autorités locales à ouvrir l’œil afin de décourager ces pratiques.
David Lupemba, à Goma

Le 21 décembre, le président français Emmanuel Macron a effectué une visite officielle à Addis-Abeba, en Éthiopie.
Ce déplacement, déjà entouré de rumeurs persistantes, a confirmé les spéculations : une rencontre a bien eu lieu entre le président français et des représentants proches du président camerounais Paul Biya, arrivés spécialement pour cet entretien.
Les délégués camerounais espéraient obtenir un soutien clair de la France pour le président Biya ou son entourage en vue des élections présidentielles prévues en 2025.
Il semblerait que la délégation camerounaise se soit heurtée à un mur d’exigences jugées inacceptables, visant avant tout à instrumentaliser le Cameroun pour servir les intérêts stratégiques de la France en Afrique.
Cet épisode en Éthiopie risque d’accentuer l’éloignement entre la France et le Cameroun, symbolisant davantage le recul de l’influence française en Afrique.

2024-12-212024-12-212024-12-212024-12-21Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/16-22/paconec_reforme_electoral_au_congo_plaidoyer.jpgLe Projet d’appui à la coalition pour l’observation nationale des élections au Congo (Paconec) a organisé un atelier de renforcement des capacités en plaidoyer pour les réformes électorales.
L’atelier a commencé par une évaluation des initiatives précédentes de plaidoyer menées par la société civile en RDC dans le but de promouvoir les réformes électorales.
Cette première étape visait à tirer des enseignements des actions passées afin d’améliorer les stratégies de plaidoyer conjoint à venir.
Parmi les sujets abordés, figuraient les types de plaidoyer, les différents niveaux de plaidoyer (national, régional et international), l’établissement d’objectifs SMART, ainsi que les outils de plaidoyer.
L’atelier a été animé par Teodora Nguen, experte en plaidoyer.