Espagne : le principal suspect d’un meurtre pris en flagrant délit grâce à Google Street View

Face à cette impasse, la communauté internationale s’efforce de réactiver les discussions pour ramener les parties prenantes à la table du dialogue.
Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice américaine auprès des Nations unies, a exhorté à la tenue d’une nouvelle rencontre sous la médiation de João Lourenço.
Le régime de Paul Kagame insiste sur une négociation entre Kinshasa et le M23 avant toute signature d’un accord de paix, une option rejetée par le gouvernement congolais.
Pour lui, le refus de Paul Kagame de participer à la tripartite de Luanda démontre qu’il est “le véritable père du M23”.
Pendant ce temps, les affrontements se poursuivent entre les FARDC et le M23, en dépit du cessez-le-feu signé en août dernier à Luanda.

La République Démocratique du Congo se trouve confrontée à une multitude de défis, chacun d’eux se présentant comme à la fois urgent et crucial pour le développement harmonieux du pays.
Tous ces défis peuvent, en réalité, être inscrits dans le cadre d’une lutte plus vaste contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, une problématique à laquelle la RDC s’est engagée depuis 2004, mais qui n’a connu que peu d’avancées significatives.
Il n’est pas superflu de rappeler que la recrudescence des violences armées dans l’est du pays serait aussi alimentée par ce fléau insidieux.
Celles-ci doivent constituer des remparts solides contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme au sein de la société congolaise.
Il va sans dire que la sortie de la République Démocratique du Congo de la liste grise du GAFI ne devrait pas être considérée comme le sommet à atteindre.

En revanche, sur le marché parallèle, le franc congolais s’échange à 2.871,26 CDF, représentant une dépréciation de 0,14%.
Cette dépréciation du franc congolais est attribuée à une forte demande des devises dont les dollars américains pour les importations et les paiements internationaux.
Il s’agit également de la situation économique du pays fragile, exacerbée par des défis structurels et politiques.
La Banque Centrale du Congo a souligné l’importance d’interventions sur le marché de change pour stabiliser la monnaie nationale.
La dépréciation du CDF a des répercussions directes sur le coût de la vie, rendant les biens importés plus chers et aggravant l’inflation.