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Le lendemain, Samuel Mbemba, abusant de ses fonctions, s’est personnellement rendu au sous-CIAT pour superviser cette opération de répression, dans le but manifeste d’humilier son adversaire politique et de neutraliser une voix dissidente », lit-on dans cette déclaration politique.
“Ce transfert n’avait pour seul but que d’intensifier les persécutions politiques, transformant les institutions judiciaires en outils de règlements de comptes personnels”, soutient cette formation politique.
Une telle instrumentalisation des institutions publiques constitue une menace grave pour l’État de droit et pour la démocratie.
Par ailleurs, le parti exige la libération immédiate et inconditionnelle de Merdi Mazengo ainsi que l’ouverture d’une enquête indépendante pour établir les responsabilités et sanctionner les abus de pouvoir commis par le vice-ministre de la justice.
L’ENVOL appelle également les organisations nationales et internationales de défense des droits de l’homme à se saisir de cette affaire et à condamner ces dérives autoritaires.

Des combats ont repris entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 à Mambasa et Mathembe, des localités du territoire de Lubero, au Nord-Kivu.
Il y a plus d’une semaine, l’armée congolaise appuyée par les miliciens locaux a réussi à repousser les rebelles du M23 de certaines positions avancées, dont celle de Mambasa, chef-lieu de la chefferie des Bamate.
Nous voulons que les FARDC puissent attaquer sur toutes les lignes de front et libérer les entités occupées par les rebelles du M23.
La reprise des combats à Lubero intervient au moment où l’armée congolaise et les M23 s’affrontent aussi un peu loin dans le territoire de Masisi.
Ce jeudi encore les affrontements se poursuivent au chef-lieu du territoire de Masisi.

Dans un communiqué publié le lundi 20 janvier 2025, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a annoncé avoir saisi toutes les confessions religieuses de la République Démocratique du Congo (RDC) en vue de l’organisation, le 9 février prochain, de prières sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger, en réponse à l’agression rwandaise qui menace la souveraineté du pays.
En parallèle, une collecte de fonds sera effectuée afin de soutenir les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les résistants Wazalendo.
« Le résultat de cette collecte sera officiellement réceptionné et distribué le 20 février 2025 par une commission ad hoc qui sera mise en place », précise le communiqué.
Le ministre Mutamba appelle ainsi la population congolaise à une mobilisation sans précédent pour participer à ces prières.
Cette initiative spirituelle s’inscrit dans un cadre de solidarité nationale visant à unir les Congolais au-delà de leurs différences religieuses pour prier ensemble pour la paix et la sécurité.