Bunia, 18 décembre 2024 (ACP).- 21 000 hectares de zones de boisement n’ont pas été reboisés dans la province de l’Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, depuis l’époque belge, a appris l’ACP mercredi dans un entretien avec le chef de bureau de reboisement coordination provinciale de l’environnement, Faustin Ngalori Schombe.
« Depuis l’implantation des arbres à l’époque coloniale, 21 000 hectares de zones forestières dans la province de l’Ituri n’ont pas été reboisés, comprenant 10 000 hectares de terres publiques et 11 000 hectares de terres privées dont une grande partie de ces zones ont été reboisées par des colons belges », a déclaré Faustin Ngalori Schombe.
Il a ensuite indiqué que les 21 000 hectares de zones non reboisées sont répartis sur cinq(5) territoires, notamment Aru, Djugu, Irumu et Mahagi, avant d’expliquer que cette absence de couverture végétale a des conséquences graves comme le changement climatique et l’avancée de la désertification vers le territoire d’Aru.
Afin de lutter contre le réchauffement climatique et la désertification, M. Faustin Ngalori Schombe a exhorté le gouvernement de la République, par le biais du ministère sectoriel à mobiliser les ressources financières nécessaires pour reboiser toutes ces zones, car, a-t-il indiqué, que plus le temps passe et plus, la situation pourrait s’aggraver, entraînant des conséquences encore plus sévères que celles qui sont observées actuellement.
Par ailleurs, il a lancé un appel aux ONG partenaires du gouvernement de la République, actives dans le secteur de l’environnement, d’ intervenir dans ce secteur tout en travaillant en étroite collaboration avec les ONG locales afin de combattre le réchauffement climatique dans la province de l’Ituri et la désertification qui affectent le territoire d’ Aru en particulier.
Enfin, M. Faustin Ngalori Schombe a exhorté les habitants de la ville de Bunia et ceux de la province de l’Ituri en général à participer activement à des initiatives de reboisement, notamment en plantant des arbres et en préservant les forêts existantes rappelant que les arbres absorbent le dioxyde de carbone et aident à restaurer les écosystèmes. ACP/UKB
Author(s): acp.cd
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