11 ans du CDER, JL Bussa aux militants : “Par votre constance et votre résilience, nous serons plus forts que jamais pour un Congo juste et prospère”

Sankuru, 12 décembre 2024(ACP).- Le chef de l’exécutif provincial du Sankuru, Victor Kitenge Kanyama, a regagné mardi sa province en provenance de Kalemie où il est allé prendre part à la conférence des gouverneurs, a constaté l’ACP à Lodja.
« Nous nous sommes rendus à Kalemie prendre part à la conférence des gouverneurs organisée par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo», a déclaré le gouverneur Victor Kitenge Kanyama dès sa descente de l’avion.
Aussitôt arrivé, le gouverneur Victor Kitenge et toute sa délégation se sont rendus au pont Lokenye où les travaux de construction de cet ouvrage sont en cours d’exécution par l’Office des routes, dans le cadre du Programme des 145 territoires .
Selon le gouverneur Victor Kitenge, le pont Lokenye a été jeté depuis 1950 alors que le République Démocratique du Congo était encore une colonie belge ; ce pont vétuste est aujourd’hui entrain de revêtir sa nouvelle robe grâce à l’implication du gouvernement central.
Ainsi, le gouverneur a remercié le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour les multiples efforts qu’il ne cesse de fournir pour la modernisation de son pays.

Les résultats de cette mission, appuyée par la section d’appui à la justice de la MONUSCO à Bunia, révèlent des irrégularités, notamment dans la gestion des recettes et des dossiers judiciaires en matière répressive.
Lors de la séance de restitution organisée jeudi 5 décembre, Emmanuel Shamavu a dénoncé des anomalies dans l’enregistrement des recettes judiciaires.
Il a relevé des cas où les références des notes de perception de la DGRAD (Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participation) et des bordereaux de versement à la banque n’étaient pas renseignées.
Le premier président a également déploré les nombreux renvois injustifiés des affaires par les tribunaux, en particulier dans les dossiers touchant à l’ordre public.
Il a cité des cas où des affaires ont été renvoyées jusqu’à vingt fois, ce qui peut entraîner des conséquences graves, notamment la prescription des infractions.

La République Démocratique du Congo se trouve confrontée à une multitude de défis, chacun d’eux se présentant comme à la fois urgent et crucial pour le développement harmonieux du pays.
Tous ces défis peuvent, en réalité, être inscrits dans le cadre d’une lutte plus vaste contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, une problématique à laquelle la RDC s’est engagée depuis 2004, mais qui n’a connu que peu d’avancées significatives.
Il n’est pas superflu de rappeler que la recrudescence des violences armées dans l’est du pays serait aussi alimentée par ce fléau insidieux.
Celles-ci doivent constituer des remparts solides contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme au sein de la société congolaise.
Il va sans dire que la sortie de la République Démocratique du Congo de la liste grise du GAFI ne devrait pas être considérée comme le sommet à atteindre.