Tshopo : à Kisangani, les activistes boycottent le conclave de la CNJ-RDC (Déclaration)

2024-12-172024-12-172024-12-172024-12-17Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/16-22/cnj_rdc_a_kisangani_les_activistes_boycottent_le_conclave_declaration.jpgLes activistes engagés de la ville de Kisangani expriment leur désarroi suite à l’organisation par le Conseil National de la Jeunesse d’un conclave du 17 au 19 décembre à Kinshasa.
Ce rassemblement avait pour thème : « L’engagement patriotique des jeunes pour la construction de la 4ᵉ République », sous le haut patronage du président Félix Tshisekedi.
Le thème du conclave organisé par le Conseil National de la Jeunesse semble servir des desseins politiques visant à préparer des stratégies de changement de la Constitution, une initiative que le Président Tshisekedi soutient.
Cela soulève des inquiétudes quant à une politisation abusive des organisations des jeunes et des mouvements citoyens à des fins clientélistes.
Ils mettent en garde le gouverneur Paulin Lendongolia contre toute politisation des organisations des jeunes pour des objectifs non avoués.

“Le monde entier a constaté aujourd’hui que l’ennemi de la paix dans les Grands Lacs s’appelle Paul Kagame” (Patrick Muyaya)

2024-12-162024-12-162024-12-162024-12-16Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/16-22/patrick_muyaya_011.jpgLe ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a vivement critiqué le comportement du président rwandais Paul Kagame dans le cadre du processus de paix dans les Grands Lacs.
Selon Patrick Muyaya, cette annulation est due au refus de la délégation rwandaise de participer à la réunion.
Kigali a conditionné sa présence et la signature d’un accord à l’organisation d’un dialogue direct entre Kinshasa et les rebelles du M23, qualifiés de « terroristes » par les autorités congolaises.
En optant pour une politique de la chaise vide, Kigali, selon Patrick Muyaya, « reconnaît sans ambages son incapacité à œuvrer pour le retour de la paix ».
Les discussions se concentrent sur des alternatives pour la mise en œuvre effective du retrait des forces rwandaises des zones occupées et sur le renforcement des mécanismes régionaux pour stabiliser l’Est de la RDC.

Rapport d’Amnesty International sur les présumés auteurs des crimes contre l’humanité lors de la répression d’une manifestation à Goma

Dans un nouveau rapport intitulé Opération Keba, cette structure analyse le massacre perpétré par l’armée congolaise à Goma et exige la fin de l’impunité dont jouissent encore les présumés auteurs de ces crimes notamment certains officiers des FARDC.
Dans son intervention, le chef de l’état a passé en revue toute la situation qui prévaut en RDC, allant de l’économie à la politique, en passant par le social, la santé, le sport et la sécurité.
Le président de la République s’est félicité des progrès réalisés durant sa première année de son deuxième mandat tout en reconnaissant des défis à relever comme les embouteillages à Kinshasa.
Troisième sujet : Poursuite de l’opération Ndobo qui vise à lutter contre le banditisme urbain à KinshasaLe ministre de l’Intérieur a lancé l’opération de traque des bandits urbains “Kulunas”, dénommée “Ndobo” (hameçon).
C’était à l’issue d’une réunion d’évaluation des opérations de la Police nationale congolaise (PNC) contre le banditisme urbain et contre les embouteillages à Kinshasa.

L’avancée du M23 pousse des milliers d’habitants à affluer vers Lubero-Centre

De nombreux habitants, en majorité des femmes et des enfants, abandonnent leurs habitations, après que les rebelles du M23 ont pris le contrôle des villages Matembe, Butsorovya, Mambasa et Alimbongo, en territoire de Lubero (Nord-Kivu).
L’armée conserve toutefois le contrôle des localités de Mbingi et Mbwanvinywa et partage celui de Luofu avec les rebelles.
Cette localité constituait l’un des verrous stratégiques des FARDC pour bloquer la progression des rebelles vers Lubero-centre, situé à 50 kilomètres et chef-lieu du territoire.
Selon des sources locales, la situation reste tendue dans le Sud-Lubero, où des sources locales rapportent des actes de pillage dans les habitations abandonnées par la population.
Entre-temps, les FARDC et le M23 continuent à renforcer leurs positions, faisant craindre une escalade de la violence dans cette partie du pays.

Kinshasa : la population de Punda et Bangu alertent sur l’avancée d’une tête d’érosion

Des habitants des quartiers Punda et Bangu, à Delvaux, commune de Ngaliema (Kinshasa) ont organisé, mardi 17 décembre, un sit-in pour alerter sur l’avancée d’une tête d’érosion dans leurs quartiers.
Ils redoutent l’avancement de ce ravin qui, selon eux, a déjà englouti plus de 100 maisons de ce coin de la capitale.
La société chinoise était venue construire une distance d’environ 300 mètres.
Et au fil du temps, l’érosion continuait à ronger », s’est-il plaint.
Il a ajouté que cette route est capitale, car elle devrait relier plusieurs quartiers de cette partie de la ville.

Kongo-Central : le député provincial Pitshou Nkongo dénonce l’érection de plusieurs barrières policières à Kasangulu

Le député provincial du Kongo-Central Pitshou Nkongo Kinsala dénonce, à travers une motion d’information, l’érection de plusieurs barrières de police dans le territoire de Kasangulu, sa circonscription électorale.
Dans cette motion d’information introduite à l’issue de la plénière de lundi 16 décembre à l’assemblée provinciale, cet élu du peuple estime que ces barrières constituent un moyen pour des policiers de tracasser la population.
Il a demandé à la plénière la suppression pure et simple de ces barrières : /sites/default/files/2024-12/05._171224-p-f-matadideputemuandadegatspluies-00_web.mp3

Processus de Luanda : « Le Rwanda a préféré privilégier le M23 et sacrifier la paix », s’étonne la ministre Kayikwamba

« Le problème s’est posé quand le Rwanda a insisté sur l’inclusion d’un dialogue direct entre la RDC et le M23, chose que nous avons toujours rejetée.
Et que le Rwanda a ajouté que la condition qu’un tel dialogue ait lieu avant toute signature d’accord.
Je le réitère, le Rwanda avait l’opportunité de mettre fin à ces négociations sur l’accord et nous avions tous l’opportunité d’adopter ce projet d’accord mais le Rwanda a préféré privilégier le M23 et sacrifier la paix et l’accord en tout cas temporairement pour protéger le M23 », a souligné Thérèse Kayikwamba.
C’est ce qui a justifié la mise en place du Mécanisme de vérification ad pour veiller au respect de cessez-le entre la RDC et le Rwanda.
Le processus de Luanda avait été lancé en 2022 avec pour mandat spécifique de contribuer à l’apaisement des relations entre la RDC et le Rwanda.

Échec du sommet de Luanda : « Le temps n’est plus à des condamnations creuses et à des paroles vides » (Denis Mukwege)

Face à cette impasse politique et diplomatique dans laquelle se trouve ce processus de Luanda, Dr Mukwege appelle la RDC et ses partenaires à s’attaquer aux principales causes des conflits qui persistent dans l’Est du pays.
«Le temps n’est plus à des condamnations creuses et à des paroles vides.
La RDC et ses partenaires tant publics que privés doivent s’attaquer aux principales causes structurelles qui constituent les éléments moteurs des conflits qui persistent dans l’Est du pays, à savoir l’exploitation et le commerce illégal des ressources naturelles et la culture de l’impunité.», a déclaré Denis Mukwege.
Signalons que le Rwanda a boycotté le sommet tripartite sur le processus Luanda, en demandant au gouvernement de discuter directement avec les rebelles du M23.
De son côté, la République démocratique du Congo a regretté de cette décision prise par le régime et appelle la communauté internationale à tirer toutes les conséquences de cet échec qui a démontré le vrai caractère de Paul Kagame comme responsable des conflits dans l’Est du pays.

Échec du sommet de Luanda : « Le temps n’est plus à des condamnations creuses et à des paroles vides » (Denis Mukwege)

Face à cette impasse politique et diplomatique dans laquelle se trouve ce processus de Luanda, Dr Mukwege appelle la RDC et ses partenaires à s’attaquer aux principales causes des conflits qui persistent dans l’Est du pays.
«Le temps n’est plus à des condamnations creuses et à des paroles vides.
La RDC et ses partenaires tant publics que privés doivent s’attaquer aux principales causes structurelles qui constituent les éléments moteurs des conflits qui persistent dans l’Est du pays, à savoir l’exploitation et le commerce illégal des ressources naturelles et la culture de l’impunité.», a déclaré Denis Mukwege.
Signalons que le Rwanda a boycotté le sommet tripartite sur le processus Luanda, en demandant au gouvernement de discuter directement avec les rebelles du M23.
De son côté, la République démocratique du Congo a regretté de cette décision prise par le régime et appelle la communauté internationale à tirer toutes les conséquences de cet échec qui a démontré le vrai caractère de Paul Kagame comme responsable des conflits dans l’Est du pays.

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