Législatives à Masimanimba et Yakoma : la MOE Regard Citoyen note l’accès des observateurs dans les bureaux de vote

La Mission d’observation électorale (MOE) « Regard citoyen » a noté, dimanche 15 décembre, l’accès des observateurs électoraux dans tous les bureaux de vote lors des législatives nationales et provinciales, à Masimanimba (Kwilu) et Yakoma (Nord-Ubangi).
Des personnes détenant des cartes d’électeurs lisibles et dont les noms ne figurent pas sur les listes électorales n’ont pas pu voter dans 78,8% des cas.
Des électeurs ayant reçu des duplicatas et dont les noms ne figuraient pas sur les listes des électeurs n’ont pas pu voter.
Elle a également relevé que les noms des témoins ont été vérifiés avant de leur remettre les bulletins de vote dans 59,6% des cas alors que 5,8% des bureaux de vote ont connu des interruptions pendant le scrutin en raison du dysfonctionnement des dispositifs électroniques de vote.
Dans 71,2% des bureaux de vote observés, précise la MOE Regard citoyen, les présidents des bureaux de vote ont systématiquement consigné les réclamations des témoins dans les procès-verbaux.

Tshopo : présence « excessive » des étrangers et des militaires dans les mines d’or à Banalia

2024-12-162024-12-162024-12-162024-12-16Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/16-22/tshopo_presence_excessive_des_etrangers_et_des_militaires_dans_les_mines_d_or_a_banalia.jpgDans le territoire de Banalia, le gouvernement provincial a noté, lors du conseil des ministres du 11 décembre 2024, la présence excessive des étrangers de nationalités différentes, mais en majorité des chinois, et des militaires dans les carrés miniers.
Dans le compte-rendu, le porte-parole a noté « la présence pléthorique des étrangers dans les sites d’exploitation minière ».
D’après l’administrateur du territoire, ces étrangers ont été sollicités par des coopératives minières dans l’objectif de les accompagner dans l’exploitation artisanale.
S’agissant des militaires et des policiers, « le gouverneur de province a levé une option d’ordre sécuritaire importante ».
Par ailleurs, l’exploitation minière par ces étrangers laisse place à des conflits des limites.

Vers une levée graduelle de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri (Conseil des Ministres)

2024-12-162024-12-162024-12-162024-12-16Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/16-22/vers_une_levee_graduelle_de_etat_de_siege_au_nord_kivu_et_en_ituri_conseil_min_13_dec_2024.jpgL’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri était l’un des points débattus lors du Conseil des ministres tenu le vendredi 13 décembre 2024 à Kinshasa.
À en croire ce même document, un rapport y relatif, assorti des propositions concrètes a été transmis au Chef de l’État.
Parmi ces recommandations, figurent entre autres la levée graduelle de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri ; le rétablissement des Assemblées provinciales avec des mesures d’encadrement, compte tenu de l’état de siège ; le rétablissement des autorités civiles dans les villes, chefs-lieux et communes, et l’opérationnalisation du PDDRC-S (Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation).
C’est depuis mai 2023 que la mesure de l’état de siège est opérationnelle au Nord-Kivu et en Ituri.
Décrétée pour quinze (15) jours, cette mesure a plusieurs fois été prorogée, un fait qui suscite des lamentations dans le chef de la population.

RDC : plus d’une centaine de journalistes échangent avec Denise Nyakeru Tshisekedi autour de sa vision

La rencontre a débuté par la projection d’une vidéo retraçant les réalisations majeures de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT) et du bureau de la Première Dame au cours des cinq dernières années.
Joël Makubikua, coordonnateur de la FDNT, a ensuite détaillé les chiffres marquants des actions menées depuis 2019.
Dans le pilier Éducation : La bourse Excellentia, initiative phare de la Fondation, couvre actuellement 15 des 26 provinces du pays avec un objectif d’extension nationale.
Cette annonce s’inscrit dans le cadre d’une volonté de recentrer les priorités de la FDNT autour de ce pilier « fondamental pour le développement du pays », précise-t-il.
L’événement s’est achevé dans une ambiance conviviale, Denise Nyakeru Tshisekedi et toute son équipe ont exprimé la volonté de renforcer le dialogue avec les médias congolais dans la mise en lumière des actions de sa Fondation.

Haut-Katanga/ESU : assistants et chefs de travaux de l’Université de Lubumbashi emboîtent le pas des professeurs et lancent un mouvement de “grève sèche et illimitée”

Après les professeurs, c’est au tour des assistants et chefs de travaux de l’Université de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, Sud-Est de la République Démocratique du Congo de lancer le mouvement de “grève sèche et illimitée” au sein de cette institution universitaire publique.
Ce personnel scientifique exige, à travers une déclaration faite ce lundi, la mécanisation du personnel scientifique et la correction des grades.
“L’Alliance du personnel scientifique du Congo de l’Université de Lubumbashi déclare une grève sèche et illimitée sur l’ensemble de l’Université de Lubumbashi.
Cette grève touche dans la région du Katanga, Institut supérieur pédagogique de Lubumbashi, l’association du corps académique et scientifique de l’Université de Lubumbashi (ACASUL) avec les professeurs, et cette fois-ci avec le personnel scientifique regroupant assistants et chefs de travaux de l’UNILU.
Tous ces enseignants, soutenant la démarche du banc syndical national de l’enseignement supérieur et universitaire, voudraient voir le gouvernement congolais respecter les accords de Bibwa 2.

Kinshasa : UPR Info et le Centre Carter outillent les étudiantes de l’UPN sur les droits humains

Cette simulation, qui s’est tenue dans les locaux de l’université, avait pour objectif de sensibiliser et former les étudiantes sur le mécanisme des Nations Unies chargé d’évaluer la situation des droits humains dans chaque État membre.
Les étudiantes ont ainsi eu l’opportunité de défendre des causes qui leur tiennent à cœur, développant leurs compétences en communication et en plaidoyer.
Elle a également insisté sur la possibilité pour les étudiantes d’endosser les rôles de délégués d’États, d’ONG ou d’institutions nationales, afin d’acquérir une expérience pratique.
À l’issue de cet atelier de formation, les participantes ont reçu des attestations et les meilleures équipes ont été récompensées.
Pour rappel, UPR Info est une organisation basée à Genève, dédiée à la promotion des droits humains à travers l’Examen Périodique Universel.

Kinshasa : renforcement des capacités des femmes leaders en NTIC pour une inclusion numérique égalitaire

L’événement, qui s’est déroulé en présentiel et en ligne, a réuni des participantes venues de Kinshasa et de plusieurs provinces, dont le Grand Katanga, le Kongo Central, l’Équateur, le Grand Kasaï et le Maniema.
Elles ont également exploré les possibilités offertes par les outils de communication en ligne (vidéoconférences, forums) pour faciliter le réseautage et la collaboration à distance.
La deuxième journée a été consacrée à la mise en pratique de ces connaissances, avec la création de pages professionnelles et la conception de campagnes de sensibilisation autour des thématiques qui leur tiennent à cœur.
Cette initiative fait partie du programme « Académie CAFCO », un projet visant à moderniser les méthodes de travail des femmes leaders grâce à des sessions de formation adaptées.
Par ce programme, le CAFCO entend contribuer à l’émancipation et à l’autonomisation des femmes congolaises, tout en renforçant leur visibilité tant sur la scène nationale qu’internationale.

En RDC, le Sénat se dit ouvert au débat sur la réforme constitutionnelle

Abordé précédemment dans des salons socio-politiques congolais, désormais le débat sur la révision ou le changement de la constitution commence à prendre corps au sein des institutions de la République Démocratique du Congo.
La chambre haute du parlement par le biais de son président Sama Lukonde se dit ouverte au débat sur l’avenir de la constitution.
Toutefois, après la clarté de la question, à la suite du discours du Président de la République, sur l’état de la Nation, tout autre commentaire devient inopportun”, a indiqué Sama Lukonde.
Le débat sur la réforme ou le changement de la Constitution continue de polariser la classe politique et la société civile en RDC.
Ils ont promis de tout mettre en œuvre pour empêcher le régime Tshisekedi de changer la constitution pour se maintenir le plus longtemps au pouvoir.

Haut-Katanga/ESU : assistants et chefs de travaux de l’Université de Lubumbashi emboîtent le pas des professeurs et lancent un mouvement de “grève sèche et illimitée”

Après les professeurs, c’est au tour des assistants et chefs de travaux de l’Université de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, Sud-Est de la République Démocratique du Congo de lancer le mouvement de “grève sèche et illimitée” au sein de cette institution universitaire publique.
Ce personnel scientifique exige, à travers une déclaration faite ce lundi, la mécanisation du personnel scientifique et la correction des grades.
“L’Alliance du personnel scientifique du Congo de l’Université de Lubumbashi déclare une grève sèche et illimitée sur l’ensemble de l’Université de Lubumbashi.
Cette grève touche dans la région du Katanga, Institut supérieur pédagogique de Lubumbashi, l’association du corps académique et scientifique de l’Université de Lubumbashi (ACASUL) avec les professeurs, et cette fois-ci avec le personnel scientifique regroupant assistants et chefs de travaux de l’UNILU.
Tous ces enseignants, soutenant la démarche du banc syndical national de l’enseignement supérieur et universitaire, voudraient voir le gouvernement congolais respecter les accords de Bibwa 2.

Nord-Kivu: des Maï-Maï accusés de trafic illicite des minerais à Lubero

Les Maï-Maï, selon nos sources, imposent des taxes dans des sites miniers et procèdent à l’achat des minerais à travers le système de troque.
« Le groupe NDC fait le trafic des minerais parce qu’eux-mêmes perçoivent des minerais dans les sites.
Ils amènent des produits dans des sites miniers et on leur ramène de l’or.
Ces minerais qui échappent au trésor public alimentent l’économie étrangère, regrette notre source.
Ces miliciens, dans la mafia, collaborent avec certains pays voisins pour le commerce illicite de ces minerais, ce qui empire davantage la situation sécuritaire.

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