Kasaï-central : la Lizadel dénonce l’utilisation des enfants dans l’exploitation de diamants à Demba

L’utilisation des enfants à l’âge scolaire dans les activités de diamant demeure préoccupante à Demba, un de 5 territoires de la province du Kasaï-central.
Une organisation de la société civile dans cette province appelle l’État congolais à prendre à bras le corps ses responsabilités pour mettre fin à cette situation, «qui a plusieurs conséquences sur la vie des enfants ».
D’après le point focal de la LIZADEL, une organisation des droits de l’homme spécialisée dans la défense et la protection des enfants et élèves, beaucoup d’enfants dans ce territoire ont abandonné leurs études pour s’engager dans l’exploitation de diamants.
Il déplore en outre les travaux lourds qu’on inflige à ces enfants dans ces sites de diamants, en violation des lois en matière de protection des enfants.
«Nous interpellons toute personne qui utilise dans les mines de diamants, dans les chantiers artisanaux même dans d’autres travaux lourds de respecter la loi, de prendre le temps de travailler avec les adultes et laisser les enfants évoluer dans les milieux qui leur convient», a-t-il déclaré.

Kinshasa : le vice-ministre de la Justice sensibilise sur la lutte contre le phénomène kuluna

Le vice-ministre de la Justice et Contentieux International, Samuel Mbemba a sensibilisé, dimanche 15 décembre, les jeunes de différentes disciplines sportives sur la lutte contre le banditisme urbain à Kinshasa.
Ceux qui vont s’entêter nous allons les arrêter et les mettre à la disposition de l’Etat », a fait savoir Samuel Mbemba.
« Vous devez savoir que nous n’avons que ce pays et nous n’avons un autre et nous devons le protéger.
Les premières personnes à garder ce pays ce nous les sportifs parce que Kinshasa le siège des institutions du pays », a ajouté le vice-ministre de la Justice.
Samuel Mbemba est par ailleurs persuadé que la révision de la Constitution va contribuer à la bonne marche du pays.

Embouteillages : la circulation alternée asphyxie davantage la ville

2024-11-222024-11-222024-11-222024-11-22Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/11-novembre/18-24/embouteillage-kinshasa_jpg_711_473_1.jpegKinshasa, mégapole de plus de 17 millions d’habitants, est depuis le mois d’octobre dernier dans la tourmente des embouteillages.
La situation s’est aggravée ces dernières semaines avec la mise en place de la circulation alternée à certaines heures de la journée.
Dès les premières heures de la journée, les longues files commencent à se former dans les différentes artères de la ville.
Pour beaucoup des kinois, la circulation alternée avec des axes en sens unique a démontré ses limites.
On ne peut plus circuler facilement dans la ville », se plaint un kinois au micro de votre média.

La Cédéao approuve un tribunal spécial pour juger les crimes commis en Gambie sous Yahya Jammeh

Soulagement pour les victimes des crimes commis entre 1994 et 2017 sous l’ex-dictateur Yahya Jammeh.
Jusqu’ici, les rares procès des crimes commis par le régime Jammeh se sont déroulés loin de la Gambie.
“C’est une étape historique qui marque un pas important pour la Gambie, pour la région et pour la communauté internationale”, souligne le communiqué.
Un tribunal allemand a, en novembre 2023, condamné à la prison à perpétuité Bai Lowe, 48 ans, un Gambien membre d’un escadron de la mort sous Yahya Jammeh, également pour crimes contre l’humanité.
Il a estimé qu’il serait “difficile pour la Guinée équatoriale de refuser de livrer Yahya Jammeh à un tribunal qui représente toute la région de l’Afrique de l’Ouest”.

Mpox : 50 000 doses de vaccins en provenance du Japon arrivent à Kinshasa

2024-12-162024-12-162024-12-162024-12-16Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/16-22/monkey_pox_vaccin_reception_en_rdc_24.jpgLors de la 26ème réunion du Conseil des ministres tenue vendredi 13 décembre 2024, le ministre de la Santé publique, de l’hygiène et de la prévoyance sociale, Dr Roger Kamba, a annoncé au gouvernement l’arrivée imminente à Kinshasa de 50 000 doses de vaccins contre l’épidémie de Mpox en provenance du Japon.
Selon le compte-rendu de cette réunion, il s’agit du début du deuxième cycle de vaccination contre le Mpox dans les zones de santé du Bloc 1 disposant de doses de vaccins décongelés, notamment Bena Dibele (Sankuru), Yakusu (Tshopo) et Miti-Murbesa (Sud-Kivu).
Le ministre Roger Kamba a indiqué que la tendance au cours de la 49ème semaine de l’épidémie a été marquée par une augmentation des cas suspects de 487 à 604 cas et aucun décès n’a été enregistré.
Pays le plus touché par le Mpox, la RDC, qui compte environ 100 millions d’habitants, entend vacciner 4 millions de personnes, dont 3,5 millions d’enfants.

Mbuji-Mayi : « La Constitution ne t’empêche pas de relancer la Miba », le Sursaut national à Félix Tshisekedi

Un document écrit et affiché en grand format a été présenté à la foule, portant l’inscription : « La Constitution ne t’empêche pas de relancer la MIBA ».
Les organisateurs de cet événement ont également pris la parole pour rappeler les risques que représentent pour la démocratie les tentatives de modification de la Constitution.
La Constitution est le socle de notre démocratie et ne doit pas être instrumentalisée au gré des intérêts politiques.
Face à cela, le Sursaut national se positionne comme un acteur clé de la résistance civique, prêt à insister sur la transparence et la responsabilité dans la gouvernance.
Reste à voir comment cette mobilisation influencera le débat public et les décisions politiques à venir dans le pays.

Législatives à Yakoma et Masimanimba : des électeurs se sont vus refuser l’entrée aux BVD dans 38,5% des cas du fait de l’absence de leurs noms sur les listes électorales (MOE)

2024-12-162024-12-162024-12-162024-12-16Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/16-22/vote_elections_2023_electeurs_centre_a_selembao_230.jpgLa Mission d’observation électorale Regard Citoyen a déployé, dimanche 15 décembre 2024, des observateurs électoraux pour la reprise des élections législatives et provinciales dans les circonscriptions de Masimanimba, dans le Kwilu, et de Yakoma, dans le Nord-Ubangi.
De différents rapports des observateurs remontés des deux circonscriptions, il ressort des bureaux de vote (BVD) observés que :des électeurs se sont vus refuser l’entrée dans 38,5% des cas du fait de l’absence de leurs noms sur les listes électorales ;les bulletins de vote n’ont pas été systématiquement signés par les présidents et les secrétaires dans 3,8% des cas ;les noms des électeurs n’ont pas été vérifiés systématiquement sur les listes avant de leur remettre les bulletins de vote dans 3,8% des cas ;des personnes détenant des cartes d’électeurs lisibles et dont les noms ne figurent pas sur les listes électorales n’ont pas pu voter dans 78,8% des cas ;des électeurs ayant reçu des duplicatas et dont les noms ne figuraient pas sur les listes des électeurs n’ont pas pu voter.
De même, ceux qui avaient des cartes d’électeurs illisibles ;les noms des témoins ont été vérifiés avant de leur remettre les bulletins de vote dans 59,6% des cas ;des observateurs électoraux étaient présents dans 100% des BVD observés ;5,8% des BVD ont connu des interruptions pendant le scrutin en raison du dysfonctionnement des dispositifs électroniques de vote (DEV) ;les membres du BVD ont assisté les électeurs incapables d’utiliser seuls le DEV dans 86,5% des cas ;dans 71,2% des BVD observés, les présidents des BVD ont systématiquement consigné les réclamations des témoins dans les PV.
Regard Citoyen continue de recevoir et de traiter les données du terrain et promet de communiquer incessamment sur les clôtures des scrutins et des dépouillements.

Processus de Luanda : « Le Rwanda a préféré privilégier le M23 et sacrifier la paix », s’étonne la ministre Kayikwamba

« Le problème s’est posé quand le Rwanda a insisté sur l’inclusion d’un dialogue direct entre la RDC et le M23, chose que nous avons toujours rejetée.
Et que le Rwanda a ajouté que la condition qu’un tel dialogue ait lieu avant toute signature d’accord.
Je le réitère, le Rwanda avait l’opportunité de mettre fin à ces négociations sur l’accord et nous avions tous l’opportunité d’adopter ce projet d’accord mais le Rwanda a préféré privilégier le M23 et sacrifier la paix et l’accord en tout cas temporairement pour protéger le M23 », a souligné Thérèse Kayikwamba.
C’est ce qui a justifié la mise en place du Mécanisme de vérification ad pour veiller au respect de cessez-le entre la RDC et le Rwanda.
Le processus de Luanda avait été lancé en 2022 avec pour mandat spécifique de contribuer à l’apaisement des relations entre la RDC et le Rwanda.

Échec du sommet de Luanda : « Le temps n’est plus à des condamnations creuses et à des paroles vides » (Denis Mukwege)

Face à cette impasse politique et diplomatique dans laquelle se trouve ce processus de Luanda, Dr Mukwege appelle la RDC et ses partenaires à s’attaquer aux principales causes des conflits qui persistent dans l’Est du pays.
«Le temps n’est plus à des condamnations creuses et à des paroles vides.
La RDC et ses partenaires tant publics que privés doivent s’attaquer aux principales causes structurelles qui constituent les éléments moteurs des conflits qui persistent dans l’Est du pays, à savoir l’exploitation et le commerce illégal des ressources naturelles et la culture de l’impunité.», a déclaré Denis Mukwege.
Signalons que le Rwanda a boycotté le sommet tripartite sur le processus Luanda, en demandant au gouvernement de discuter directement avec les rebelles du M23.
De son côté, la République démocratique du Congo a regretté de cette décision prise par le régime et appelle la communauté internationale à tirer toutes les conséquences de cet échec qui a démontré le vrai caractère de Paul Kagame comme responsable des conflits dans l’Est du pays.

Processus de Luanda : « Le Rwanda a préféré privilégier le M23 et sacrifier la paix », s’étonne la ministre Kayikwamba

« Le problème s’est posé quand le Rwanda a insisté sur l’inclusion d’un dialogue direct entre la RDC et le M23, chose que nous avons toujours rejetée.
Et que le Rwanda a ajouté que la condition qu’un tel dialogue ait lieu avant toute signature d’accord.
Je le réitère, le Rwanda avait l’opportunité de mettre fin à ces négociations sur l’accord et nous avions tous l’opportunité d’adopter ce projet d’accord mais le Rwanda a préféré privilégier le M23 et sacrifier la paix et l’accord en tout cas temporairement pour protéger le M23 », a souligné Thérèse Kayikwamba.
C’est ce qui a justifié la mise en place du Mécanisme de vérification ad pour veiller au respect de cessez-le entre la RDC et le Rwanda.
Le processus de Luanda avait été lancé en 2022 avec pour mandat spécifique de contribuer à l’apaisement des relations entre la RDC et le Rwanda.

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