RDC : « La réforme constitutionnelle s’impose », (Magloire Kasongo, SG de l’AVC)

Kasumbalesa, 11 janvier 2025(ACP).- La ville de Kasumbalesa, province du Haut-Katanga, dans le sud-est de la République démocratique du Congo, est en épidémie de choléra avec six cas enregistrés dans la zone de santé de Sakania, a appris l’ACP de source officielle.
« Au vu des résultats, je déclare la ville de Kasumbalesa en épidémie de choléra.
J’appelle la population de ma juridiction au respect strict des mesures d’hygiène, notamment le lavage des mains avec du savon et où à la cendre et la couverture des aliments.
Nous ne voulons plus attendre pour agir », a annoncé samedi, le maire de Kasumbalesa, André Kampapa, dans un message radio diffusé à l’intention de la population de sa juridiction.
Il a invité la population à la vigilance en alertant les structures sanitaires sur tout cas de diarrhée et vomissement exagéré au sein de la communauté.

Joseph Kabila s’unit au Cadre de concertation des forces politiques et sociales (mené notamment par l’ancien député Claudel Lubaya et Seth Kikuni, ancien candidat à la présidence) pour combattre Félix Tshisekedi et son initiative de changement de la Constitution.
C’est l’essentiel d’une communication faite par Claudel Lubaya ce lundi 6 janvier, à la suite de cette rencontre qui a eu lieu les 16 et 17 du mois précédent à Addis-Abeba, en Éthiopie.
»Selon Joseph Kabila et ses nouveaux alliés, l’article 64 reste le dernier rempart face au pouvoir de Félix Tshisekedi.
« À l’unanimité, nous avons convenu de tout mettre en œuvre pour faire échec à la dictature en cours et ce, en vertu de l’article 64 de notre Constitution.
Ce dernier demeure notre seul et ultime rempart contre toute manœuvre visant à confisquer et à exercer le pouvoir en violation de la Constitution », conclut ce document.

Cinq corps sans vie portant les traces de violences ont été découverts lundi 13 janvier à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga.
Ces personnes ont été tuées à différents endroits, selon des sources sécuritaires.
Cette découverte macabre crée la psychose dans cette province, car en l’espace d’une semaine, c’est plus de dix personnes qui ont été tuées à Lubumbashi et à Likasi.
Qu’est ce qui peut expliquer ce regain d’insécurité dans la province du Haut- Katanga ?
Chercheur à l’institut international en politique criminelle de la faculté de Droit et criminologie de l’Université de Gand et doctorant dans la même université.