« Nous ne sommes pas le seul pays à appliquer la peine de mort » ( Constant Mutamba)

Kinshasa 6 janvier 2025 (ACP).- L’implantation des extensions d’écoles près des quartiers périphériques de Kinshasa, en République démocratique du Congo, afin de les rapprocher des élèves habitant les banlieues de la capitale, a été recommandée, lundi aux responsables du secteur de l’enseignement lors d’un entretien.
«Je recommande à tous les responsables du secteur de l’Enseignement et à tous les promoteurs d’écoles, de se mettre ensemble pour voir comment dans quelle mesure implanter des extensions d’écoles dans des quartiers périphériques car la mobilité non maitrisée des enfants résidant dans des quartiers très éloignés des établissements scolaires peut avoir un impact négatif sur le rendement des élèves », a déclaré Christiane Kongo, promotrice d’une école à Sélembao.
«Il y a des enfants qui quittent des quartiers très éloignés pour aller étudier dans des complexes scolaires situés à plus de 25 kilomètres de leur résidence simplement parce que les parents s’accrochent à faire inscrire les enfants dans des écoles de grande notoriété situées pour la plupart dans la commune de Gombe alors qu’ils résident dans des communes très éloignées.
Pour cette instructrice, dans une ville comme Kinshasa confrontée à des problèmes d’embouteillages récurrents et dont tous les services importants et les institutions sont concentrés dans une seule commune, il est important de faciliter la tâche aux parents et promouvoir l’éducation des enfants congolais en leur offrant des bonnes écoles pour une meilleure formation quel que soit le lieu de résidence.
«La combinaison de tous ces facteurs endogènes peut avoir un impact négatif sur l’évolution intellectuelle et le résultat des élève», a-t-elle dit.

Je peux rassurer le peuple congolais que l’ordonnance présidentielle par nos soins sera scrupuleusement, promptement exécutée au plus tard à la fin de ce mois de janvier 2025″ a expliqué devant la presse Maître Constant Mutamba.
Selon ce membre du gouvernement, ce retard depuis la signature de l’ordonnance est justifié par le souci de respecter toutes les dispositions nécessaires prises dans cette ordonnance présidentielle.
La remise de la peine restant à exécuter est accordée à toute personne condamnée à une peine de servitude pénale ou de travaux forcés inférieure à cinq ans par décision judiciaire devenue irrévocable au 31 décembre 2024.
De plus, une réduction de cinq ans de la peine restant à exécuter est accordée à toute personne condamnée à une peine de servitude pénale ou de travaux forcés égale ou supérieure à cinq ans par décision judiciaire devenue irrévocable à la même date.
La commutation de la peine de mort en servitude pénale à perpétuité est également accordée à toute personne condamnée par décision judiciaire devenue irrévocable au 31 décembre 2024.

Lomami, 18 janvier 2025 (ACP).- La production de 1000 tonnes de maïs pour la saison agricole B de l’année 2025 est envisagée par une Société agropastorale du portefeuille provincial, située dans la province de Lomami au Centre de la République démocratique du Congo(RDC), a appris l’ACP samedi dans un entretien.
La rapidité et la qualité des travaux démontrent l’engagement de SAPLOM dans cette mission cruciale de réaliser en saison culturale B, 100 hectares pour une moyenne de production de 1000 tonnes de maïs ».
Il a félicité les dirigeants de la SAPLOM et salué la vision du Chef de l’Etat matérialisée par le gouverneur de Lomami, en mettant en place cette structure pour lutter contre l’insécurité alimentaire.
« SAPLOM incarne notre ambition de revigorer le secteur agricole et de lutter contre l’insécurité alimentaire dans Lomami.
Cette société a été mise en place, cinq mois après la prise de fonction du gouverneur Iron-Van Kalombo, qui veut jouer un rôle déterminant dans la province de Lomami.