2024-12-11
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Sous un soleil au zénith, un groupe de veuves et orphelins, représentant 477 individus, a envahi, ce mercredi 11 décembre 2024, quelques rues de Kisangani pour revendiquer la rente de survie. Ces personnes, qui ont perdu leurs époux pour les unes et leurs parents pour les autres, travaillant à l’université de Kisangani (Unikis), se battent pour obtenir quatre mois de la rente de survie.
Les manifestants, visiblement frustrés, ont rappelé que d’autres institutions ont déjà libéré la rente de survie. À l’Unikis, la situation reste bloquée.
« Les veuves de policiers, de militaires et même certaines veuves de l’ancienne EPST ont déjà été servies. Pourquoi pas nous ? » s’interroge un orphelin, sur un ton désespéré.
Ils ont droit au 1/4 ou 1/3 du salaire de base de leurs époux ou parents décédés agent de l’Unikis. Cependant, ils reçoivent un montant dérisoire, 30 mille ou 50 mille Fc, ont-ils dénoncé. Les tentatives de dialogue avec les autorités universitaire se heurtent à des murs d’indifférence.
« Le Recteur ne nous reçoit plus. Il dit que notre dossier est bloqué à Kinshasa », déplore une veuve.
Face à cette impasse, les manifestants ont décidé de se rendre à l’Assemblée provinciale de la Tshopo, espérant obtenir le soutien des députés provinciaux dans leur lutte. Parmi les manifestants, certains comptent sur cette rente pour se faire soigner et d’autres pour maintenir les enfants à l’école.
Author(s): mediacongo.net
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