Plus de 10 rebelles Maï-Maï capturés par les FARDC en Ituri

A cette occasion, ils ont demandé aux autorités de mettre fin la fin de la guerre et l’ouverture d’un passage sécurisé pour leur retour dans leurs milieux d’origine.
Nous demandons que l’insécurité cesse et que, lorsque nous rentrerons chez nous, ce soit en paix.
Nous demandons au gouvernement congolais que les militaires soient éloignés des sites des déplacés, qui sont destinés aux civils.
Curieusement, il y a beaucoup de militaires autour de nous, et leurs armes nous font souffrir.
»Prisca Luanda a reconnu que les conditions dans les camps sont difficiles, une situation aggravée par l’arrivée constante de nouvelles vagues de déplacés fuyant les affrontements.

Bunia, 27 décembre 2024 (ACP).- Les volontaires de la Croix-Rouge de l’Ituri (nord-est de la République Démocratique du Congo), ont été encouragés de continuer à apporter l’assistance à la population malgré le contexte sécuritaire difficile caractérisé par l’activisme de groupes armés dans certaines entités, a appris vendredi l’ACP lors d’un entretien.
Cependant, il a invité les volontaires de son organisation à avoir toujours le réflexe d’évaluer au préalable la situation sécuritaire avant de se projeter sur le terrain.
« Je ne voudrais pas apprendre que les volontaires sont victimes de ceci cela, tout simplement, à cause d’un zèle d’apporter la réponse pendant que la situation ne le permet pas.
C’est ainsi que je viens à Bunia dans la province de l’lturi pour la supervision des acteurs locaux et le suivi des activités de la communication, engagement communautaire et redevabilité« , a-t-il martelé.
S’agissant de son agenda Kally Makulu Mankatu a précisé : « durant notre séjour ici, nous aurons à nous déplacer également pour se rendre compte de la manière dont les volontaires travaillent avec la communauté, les autorités tout cela pour pouvoir positionner davantage la Croix-Rouge, positionner également le travail que font les volontaires, ce qui faciliterait certainement l’accès aux victimes.

Le pont Embo, situé sur la Route Nationale 25 (RN25) dans le nord-est de la République Démocratique du Congo, s’est effondré le 20 décembre 2024.
Cet incident compromet gravement la connectivité de la province du Haut-Uele et pourrait entraîner un enclavement total, alerte le Gouverneur Jean Bakomito.
Jean Bakomito a rappelé que 40 % des matériaux nécessaires à la réhabilitation du pont Bomokandi sont toujours bloqués à Kinshasa.
« L’effondrement du pont Embo, après celui du pont Bomokandi, expose notre province à un risque d’enclavement total.
Réhabilité à l’époque, il vient à nouveau de s’effondrer, soulignant la fragilité des infrastructures face à la surcharge et au manque d’entretien.