Route Kalambambuji : Face aux doutes de la population, le gouverneur du Kasaï Central rassure sur un engagement de Félix Tshisekedi à augmenter le financement annuel

“Je me réjouis du ferme engagement du numéro un du pays pour l’accélération des travaux, dont la fin fera le bonheur des Centrekasaïens”, a déclaré le gouverneur.
Selon lui, le président Tshisekedi s’est engagé, à la suite de ses plaidoyers, à réviser à la hausse le palier financier défini initialement dans le contrat.
Lors de son intervention, le gouverneur a fait le point sur l’évolution des travaux.
Sous la bannière de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), ils s’étaient récemment rendus sur le chantier pour évaluer les travaux.
Les travaux sur la route Kananga-Kalambambuji continuent de susciter des espoirs et des interrogations quant à leur aboutissement et à leur impact sur le désenclavement de la région.

Les FDLR appellent à un dialogue direct avec le gouvernement rwandais

Les Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) ont demandé un dialogue direct avec le gouvernement rwandais, incluant l’ensemble de l’opposition rwandaise, selon une lettre datée du 22 octobre adressée au président angolais João Lourenço.
Cette demande, révélée dans un rapport des Nations Unies consulté par ACTUALITE.CD, intervient dans un contexte de tensions persistantes entre Kigali et les FDLR, qualifiées par le Rwanda de groupe génocidaire.
Dans une dynamique parallèle, l’Alliance Fleuve Congo (AFC)/M23, soutenue par le Rwanda, exige de son côté un dialogue direct avec le gouvernement congolais.
Le 25 novembre, les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda ont signé un “Concept d’opérations” (CONOPS) à Luanda, sous la médiation de João Lourenço.
Ce document prévoit des actions ciblées contre les FDLR et le retrait progressif des forces rwandaises en RDC, une présence militaire rwandaise qualifiée par Kigali de mesures défensives à la frontière.

RDC : 71 % des décès liés à une maladie non identifiée dans le Kwango concernent des enfants de moins de 15 ans, l’OMS alerte sur un risque élevé

Parmi les 31 décès recensés, 71 % concernent des enfants de moins de 15 ans, et 54,8 % des victimes sont des enfants de moins de cinq ans, a indiqué l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Les cas graves sont principalement associés à une malnutrition sévère, conséquence d’une insécurité alimentaire croissante dans la région.
Les symptômes graves tels que des difficultés respiratoires, une anémie et des signes de malnutrition aiguë ont été les principaux facteurs associés aux décès.
Des échantillons ont été envoyés à Kinshasa pour des analyses en laboratoire afin de déterminer si des maladies comme la pneumonie aiguë, la grippe, la rougeole, la COVID-19 ou le paludisme sont à l’origine de l’épidémie.
Selon l’OMS, la combinaison de ces facteurs rend la réponse complexe et pose un risque élevé pour la population touchée.

Kwango : un déplacement massif des populations après les affrontements entre les FARDC et les miliciens Mobondo à Kitsakala

Des villages se vident de leurs populations après les affrontements persistants entre les FARDC et les miliciens Mobondo au village Kitsakala et environs (territoire de Popokaba) dans le Kwango.
“Les populations se sont déplacées, elles ont quitté là où il y avait le théâtre des affrontements entre les miliciens Mobondo et les FARDC.
La cité est submergée par les déplacés qui sont venus des villages où les affrontements ont été observés.
Même ce matin, les affrontements ont continué entre les miliciens Mobondo et les Fardc.
Ce que nous déplorons, les affrontements se font en plein village”, poursuit-il.

Basketball/WBLA : le BC CNSS remporte sa première victoire du tournoi

Le BC CNSS a remporté sa première victoire contre la formation égyptienne d’ASC Sporting après avoir perdu en ouverture contre les Rwandais de APR Women BBC il y a moins de 48 heures.
Bintu Dramé, l’international malienne, a été le pilier de l’équipe congolaise et a insufflé son énergie.
Elle a permis, après que les deux équipes se sont ensuite affrontées, de remporter cette confrontation en marquant 21 points et en captant 4 rebonds.
Les joueuses de Ade Coco se sont échappées du score pour prendre le contrôle en remportant les deux derniers quarts-temps sur les scores de 18-13 et 18-10.
Pour la troisième journée, le mardi 10 décembre, le BC CNSS affrontera les Ivoiriennes de Friend’s Basketball Association, qui ont triomphé du club rwandais de APR Women BBC (63-55).

RDC : 427 civils tués en trois mois, dont 184 par les ADF et 101 par le M23, selon l’ONU

Les violations des droits humains et atteintes recensées s’élèvent à 910 sur la même période, dont 69 % sont imputables aux groupes armés.
Dans les provinces touchées par les conflits, les Forces armées de la RDC (FARDC) sont responsables de 113 des 225 violations attribuées à des acteurs étatiques.
Ces violations incluent des exécutions sommaires, des violences sexuelles et des arrestations arbitraires.
Dans le Nord-Kivu, le M23 se distingue comme le groupe armé ayant perpétré le plus de violations des droits humains, notamment par des attaques ciblées et des exécutions extrajudiciaires.
Les FARDC et la Police nationale congolaise (PNC) sont également pointées du doigt pour des abus dans plusieurs provinces.

Haut-Uele : quatre creuseurs artisanaux périssent suite à un éboulement dans une carrière minière à Gombari

L’incident s’est produit samedi 7 décembre, dans la carrière minière dénommée “Maboko Musolo” située à plus ou moins trois kilomètres du centre de négoce de Wanga dans le secteur Gombari (territoire de Watsa).
Quatre jeunes gens ont été engloutis et trois sont sortis avec des blessures graves.
Plusieurs sources évoquent le non-respect du règlement minier à la base de cet incident.
Il faut retenir que trois sur les quatre corps de victimes décédées ont été extirpés dans la nuit de samedi, tandis qu’un autre corps reste et l’autre introuvable.
Il sied de signaler que le territoire de Watsa a enregistré plus ou moins quatre cas d’éboulements en l’intervalle de quatre mois cette année.

Elections à Masi-Manimba : brouille entre les formations politiques et la CENI sur l’accréditation des témoins

À quelques jours des élections législatives nationales et provinciales à Masi-Manimba, la mésentente s’installe entre la CENI et les formations politiques sur l’accréditation des témoins.
Ils disent avoir porté la situation à la connaissance de la CENI lors du cadre de concertation mais qu’aucune suite ne leur serait réservée.
“C’est suite aux conditions d’ajout par la CENI, notamment les photos passeport et les photocopies des cartes d’électeurs des témoins.
“Ensemble pour la République se pose mille et une questions, quelle serait la transparence et la crédibilité de ces élections sans les témoins des partis politiques.
Selon le calendrier de la Ceni, l’opération d’accréditation des témoins, observateurs et des journalistes était prévue dans la période comprise entre le 31 octobre et le 30 novembre 2024.

RDC : Plus de 35 soldats burundais seraient tués en deux mois dans des affrontements avec RED Tabara

Entre le 25 septembre et le 26 octobre 2024, au moins 35 soldats burundais ont été tués lors d’affrontements avec RED Tabara.
RED Tabara affirme que plus de 20 soldats burundais ont été tués lors d’une attaque le 25 septembre.
Les opérations de la FDNB s’inscrivent dans une coopération militaire bilatérale établie par un protocole d’accord signé entre la RDC et le Burundi le 28 août 2023.
Cependant, le retrait progressif de la MONUSCO dans la région a contribué à une militarisation accrue et à une instabilité sécuritaire dans des zones telles que les Hauts Plateaux d’Uvira et Minembwe.
Les combats dans le Sud-Kivu reflètent également des tensions intercommunautaires persistantes, exacerbées par les affrontements entre les groupes locaux et la militarisation croissante des forces de sécurité dans des territoires comme Kalehe.

Élections législatives à Masi-Manimba: les dispositifs sécuritaires renforcés, le territoire de plus en plus militarisé

Un renforcement des dispositifs sécuritaires est constaté depuis quelques jours à Masi-Manimba, en prélude des élections du 15 décembre prochain.
Emery Kanguma appelle la population à ne pas céder à la panique.
Les policiers ou les éléments des FARDC que vous voyez ne sont pas là pour arrêter les gens, mais plutôt pour la sécurisation des élections.
J’appelle la population à ne pas céder à la panique, qu’elle soit calme.
Selon les chiffres de la CENI, Masi-Manimba seul enregistre 302 candidats en lice pour les cinq sièges à pourvoir aux législatives nationales et 571 pour les législatives provinciales.

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