Faux ! Joseph Kabila n’a pas initié de consultations indépendantes en RDC

Bandundu, 10 janvier 2025 (ACP)- Un plaidoyer de la société civile a été mené auprès des autorités compétentes pour supprimer la rançon imposée aux visiteurs de détenus de la prison centrale de Bandundu (Kwilu), au sud-ouest de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP vendredi au cours d’un entretien.
« Nous sollicitons des autorités compétentes à instruire tous les agents de l’ordre commis aux différentes maisons carcérales et cachots de Bandundu à ne plus imposer une rançon aux visiteurs ou membres de familles des personnes placées dans des lieux de détention », a déclaré M Clément Tayeye, président de la société civile locale/Bandundu.
« La visite à la prison devrait être gratuite en faveur des citoyens qui sont en conflit avec la loi, lesquels sont nécessiteux d’énormes besoins », a-t-il ajouté.
Il a émis à cette occasion le vœu de voir les autorités compétentes urbaines s’investir dans la sensibilisation des responsables des prisonniers, communément appelés « kapita » qui se croient avoir le monopole sur leurs pairs, à bannir le système de torpillage en défaveur de ces derniers.

Le président de l’Union pour la démocratie et le développement du Congo, (UDDC), Charles Bamana a salué, jeudi 16 janvier à Kinshasa, les combats politiques de Patrice-Emery Lumumba et de Laurent-Désiré Kabila.
Cet acteur politique estime que ces deux héros nationaux méritent le respect car, selon lui, le premier a libéré les Congolais du joug colonial et le second a sorti le pays du régime dictatorial de Mobutu.
L.D Kabila nous a amenés pour la libération avec son mouvement politico-militaire.
Tous sont des leaders mais tous n’ont pas mené le même combat »Selon Charles Bamana, Laurent-Désiré Kabila n’a pas achevé sa mission.
Il a lutté avec le stylo, le mental et les esprits.

« Le problème s’est posé quand le Rwanda a insisté sur l’inclusion d’un dialogue direct entre la RDC et le M23, chose que nous avons toujours rejetée.
Et que le Rwanda a ajouté que la condition qu’un tel dialogue ait lieu avant toute signature d’accord.
Je le réitère, le Rwanda avait l’opportunité de mettre fin à ces négociations sur l’accord et nous avions tous l’opportunité d’adopter ce projet d’accord mais le Rwanda a préféré privilégier le M23 et sacrifier la paix et l’accord en tout cas temporairement pour protéger le M23 », a souligné Thérèse Kayikwamba.
C’est ce qui a justifié la mise en place du Mécanisme de vérification ad pour veiller au respect de cessez-le entre la RDC et le Rwanda.
Le processus de Luanda avait été lancé en 2022 avec pour mandat spécifique de contribuer à l’apaisement des relations entre la RDC et le Rwanda.