Bunia : le ministre de l’Industrie échange avec les étudiants sur l’entrepreneuriat

Les recettes intérieures de la République démocratique du Congo (RDC) ont atteint 25.188,6 milliards de CDF sur l’ensemble de l’année 2024, selon un communiqué officiel du ministère des Finances daté du 31 décembre 2024.
Ce montant dépasse les prévisions budgétaires fixées à 24.407 milliards de CDF, représentant un taux de réalisation de 103,2 %.
Comparées aux résultats de 2023, les recettes enregistrent une augmentation de 27 % en monnaie nationale et de 19 % en dollars américains.
En 2023, les recettes s’élevaient à 19.818,1 milliards de CDF, avec un taux de réalisation de 88 % par rapport aux assignations budgétaires de 22.486,4 milliards de CDF.
Cette progression souligne une amélioration dans la mobilisation des recettes publiques.

Les récentes déclarations du chef de l’État Félix Tshisekedi sur le changement de la Constitution ont suscité le désir de l’Association Congolaise de Droit Constitutionnel (ACDC) d’apporter son expertise lors de la convocation de la Commission interdisciplinaire d’experts, annoncée pour l’année prochaine (2025) par le président Félix Tshisekedi.
Cette annonce a été faite par le professeur Ngondankoy, membre de l’ACDC, au cours d’un point de presse tenu ce samedi 30 novembre à l’Université de Kinshasa.
Face à la complexité du débat sur le changement ou la révision de la Constitution et aux enjeux qu’il soulève, l’ACDC appelle au calme et à la sérénité.
« Nous invitons la classe politique et la population congolaise au calme, afin que ce débat se déroule dans la sérénité et la concorde, tout en privilégiant l’intérêt supérieur de la nation », a ajouté le professeur Ngondankoy Nkoy-ea-Loongya.
À noter que cette association, fondée le 16 août 2005, est rattachée à la faculté de droit de l’Université de Kinshasa depuis le 1er septembre 2022.

Les recettes totales ont atteint 1.961,6 milliards de CDF, enregistrant une plus-value de 32,9 % par rapport aux prévisions de 1.476,4 milliards.
Les impôts directs et indirects ont représenté la plus grande contribution avec 744,2 milliards de CDF, suivis des recettes du commerce extérieur et des accises à 489,8 milliards.
Les recettes parafiscales ont généré 344,7 milliards, tandis que les recettes exceptionnelles ont atteint 383,2 milliards de CDF.
Sur un montant prévisionnel de 2.239,7 milliards de CDF, les dépenses réelles se sont élevées à 3.050,6 milliards.
Les frais de fonctionnement des institutions et ministères se sont chiffrés à 669,4 milliards, les subventions de l’État à 459,5 milliards et les intérêts sur la dette publique à 88,3 milliards.