Equateur : 610 000 enfants attendus à la campagne de vaccination contre la polio

Kinshasa, 09 décembre 2024 (ACP).– Les femmes veuves et filles ont été sensibilisées lundi à leurs droits repris dans le code de la famille afin qu’elles apprennent à se protéger de la maltraitance après la mort de leurs conjoints, lors d’un atelier organisé à leur intention à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
« Les conjointes survivantes ou veuves doivent connaître leurs droits qui sont repris dans le code de la famille pour être protégées par la loi, en vue de ne pas subir la maltraitance après la mort du conjoint », a déclaré Me Pheline Lizanga, avocat au barreau de Kinshasa-Matete.
Car, a-t-il précisé il permet à la femme de rester avec quelque chose au moment de la liquidation du régime matrimonial.
« Dans un couple où la femme est ménagère, on ́ne peut pas l’empêcher de travailler car, le jour où le conjoint serait décédé, celle-ci risque de rester sans rien.
« Même une veuve sans enfant a toujours des droits, mais un peu réduit par rapport à celle qui a des enfants », a conclu Me Lizanga.

Le ministre provincial de l’éducation, fonction publique, jeunesse, culture et Arts du Kasaï-Oriental a suspendu provisoirement, samedi 7 décembre, toutes les activités au Collège Saint Léon à Mbuji-Mayi.
Dans une note circulaire signée le 2 décembre et rendue publique samedi, il demande aux parents de garder leurs enfants à la maison jusqu’à nouvel ordre.
Cette décision fait suite au drame survenu le 30 novembre dernier à la centrale hydroélectrique de Tshiala, lors de l’excursion organisée par les autorités scolaires de Saint Léon à l’intention de leurs élèves.
Deux élèves avaient perdu la vie, un enseignant et quelques élèves grièvement blessés après l’effondrement de la passerelle menant vers cette centrale.
La circulaire précise que cette mesure préventive vise à calmer la tension entre l’école et les familles des victimes.