Day: December 5, 2024

3 mois après, Air Congo est une réalité », se félicite le vice-Premier ministre, ministre des Transports, invité de l’ÉDITION SPÉCIALE sur TOP CONGO FM« Son premier avion est arrivé.
Dans le monde de l’aviation aujourd’hui, les grandes compagnies sont les compagnies d’assurances qui font louer leurs avions » , explique-t-il.
Air Congo est un bébé qui est appelé à grandir et à devenir comme Congo Airways », rassure Jean-Pierre Bemba.
Et la première des mesures que le gouvernement avait prise, c’était de donner des moyens pour relancer Congo Airways.
Il y a aussi le dragage et le balisage du fleuve Congo qui doivent être faits », révèle-t-il.

Lubumbashi, 05 décembre 2024 (ACP)-13.587 enfants repêchés des carrières minières ont été réinsérés et maintenus dans le circuit scolaire sur les 14.850 ciblés dans la province du Haut-Katanga au sud-est de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP de source officielle.
« 13.587 enfants soit 91,50% sont réinsérés et maintenus à l’école parmi le 14.850 enfants prévus pour la réinsertion sociale.
La première vague de l’année scolaire 2022- 2023, 4.469 enfants avaient été enregistrés, parmi eux 762 filles ont été réinsérées dans la province du Haut-Katanga et 2.772 enfants dont 1.273 filles et 1.499 garçons dans la province du Lualaba« , a indiqué le ministre provincial de la Santé du Haut-Katanga, Dr Joseph Nsambi Bulanda, président du comité de suivi du Projet d’appui au bien-être alternatif des enfants et jeunes impliqués dans la chaîne d’approvisionnement du cobalt (PABEA) dans un document sur la réinsertion sociale des enfants repêchés des carrières minières dont une copie est parvenue jeudi à l’ACP.
La même source précise que pour la deuxième vague de l’année scolaire 2023-2024, 9.118 enfants sont en cours de réinsertion dans le Haut-Katanga et 3.780 enfants dont 1.808 filles et 1.572 garçons dans la province du Lualaba.
Le Dr Joseph Nsambi Bulanda a souligné que grâce à ce projet mis en œuvre par le gouvernement congolais qui vise à retirer les enfant, les jeunes et leurs parents des mines pour une réinsertion sociale le nombre d’enfants dans les mines a diminué dans les provinces du Haut-Katanga et Lualaba.

1ère Question : Mme, vous êtes la toute première femme à exercer les fonctions de premier président d’une Cour d’appel en République démocratique du Congo.
Je suis passée conseillère à la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe où j’ai travaillé pendant 7 ans et puis présidente à la même cour pendant 3 ans pour enfin être désigné 1ere présidente de cette Cour.
2ème Question : dans votre discours sur la rentrée judiciaire à la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe intitulé « La preuve en justice, la clé déterminante d’une décision judiciaire », vous avez insisté sur la vérité comme l’un des points capital en matière des preuves en justice.
C’est quand le juge a rétabli la vérité dans une question qui lui est soumise qu’il a la satisfaction d’avoir accompli sa mission qui est de dire le droit.
Réponse : Je ne peux qu’encourager les dames qui veulent faire carrière dans la magistrature, qui est un métier noble.

Kinshasa, 05 décembre 2024 (ACP).- Un économiste a été nommé directeur général à l’Ecole nationale de l’administration en République démocratique du Congo au terme d’un concours organisé par le vice-premier ministre et ministre de la Fonction Publique, Jean Pierre Lihau, a appris jeudi l’ACP d’un communiqué.
« A l’issue d’un processus de recrutement compétitif, j’ai le privilège de prendre la tête de l’ENA RDC, je promets de faire rayonner l’ENA pour qu’elle prospère et contribue à affermir la foi républicaine des serviteurs de l’État », a déclaré Tombola Moke, directeur général dans ce document.
Il a par la même occasion exprimé sa gratitude au Président de la République ainsi qu’au ministre de la Fonction publique Lihau Ebua pour cette marque de confiance à son endroit.
Rappelons que ce nouveau directeur a succédé à Guillaume Banga.
Le nouveau directeur général est un ancien directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale des agents de l’État (CNSSAP) et ancien Chef de mission AFD France d’appui au MINEDU-NC et de Consultant en gouvernance à la Banque mondiale.

« Le prix de cuivre observe une baisse sur les marchés internationaux, au cours de la période du 2 au 7 décembre 2024.
Ce minerai se négocie à 8.902,55 USD, la semaine sous examen contre 8.924,05 USD la semaine précédente, soit une baisse de 0,24% la tonne», a-t-on lu dans un document de la Commission nationale des mercuriales du ministère du Commerce extérieur.
Selon la source, outre le cuivre, cinq (5) autres produits miniers marchands sont en hausse sur les marchés internationaux, à savoir l’or, le cobalt, le zinc, l’argent et le tantale.
Toutefois, la hausse et la stabilité des prix des produits miniers marchands, agricoles et menus forestiers, a souligné la source, sont consécutives à l’offre et à la demande sur les marchés internationaux et de la chaîne d’approvisionnement.
Ces variations ont un impact direct sur l’économie congolaise, fortement dépendante des exportations des matières premières, notamment dans le secteur minier.

Le président de l’Intersyndicale de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP), ex-Office national des transports (ONATRA), Armand Ossase, a indiqué, mercredi 4 décembre, son entreprise nécessite 26 millions USD pour achever son plan de redressement.
Armand Ossase a rapporté que la mise en œuvre de ce plan va permettre à l’ex-ONATRA d’acquérir six locomotives en vue de desservir les voies ferrées urbaines et la ligne Kishasa-Matadi.
Selon lui, l’acquisition de ces engins va également les aider à faciliter les transports des personnes et des biens à Kinshasa et sur le tronçon Kinshasa-Matadi.
Nous sollicitons l’implication et la volonté du Gouvernement pour nous accompagner.
Dans le plan directeur, l’Etat nous doit 207 millions pour permettre à l’ONATRA d’acheter six trains pour la ville de Kinshasa ainsi que quatre et 40 wagons pour le Kongo-Central », a apoursuivi Armand Ossase.

Plus de cinq mille ménages de déplacés vivent sans assistance à Mangurejipa, Kambau et Njiapanda, dans le secteur de Bapere, territoire de Lubero (Nord-Kivu).
Il s’agit de personnes qui avaient fui leurs villages à cause des attaques des rebelles des ADF depuis juin dernier.
Elles avaient tout perdu au moment de leur fuite vers le Secteur des Bapere.
Et elles vivent dans des conditions extrêmement difficiles, dans des familles d’accueil.
Cette situation pousse certains déplacés à s’approvisionner dans des sources non entretenues ; avec comme conséquence, l’apparition de maladies hydriques.

« Cette activité va se dérouler en deux phases, à savoir la célébration d’un culte au cours duquel il sera procédé à la collecte de fonds, ainsi que le concert proprement dit.
Le fonds et les biens collectés seront affectés à l’appui des structures d’encadrement des enfants en conditions difficiles ou en rupture familiale », a indiqué Mme Lidya Mayimona, présidente de l’Association des femmes fortes de Matadi.
« Ces enfants sont nos enfants, la vulnérabilité dans certaines familles sont également des causes de cette situation.
Nous appelons les autorités à s’impliquer dans la protection de ces enfants abandonnés qui sont des Congolais comme nous autres », a-t-elle ajouté.
La présidente de cette association a, pour sa part, affirmé la détermination de son organisation à apporter l’assistance aux enfants en rupture familiale et aux femmes victimes de la maltraitance.