Les notabilités du Grand-Kivu appellent à la fusion du processus de Luanda à l’Accord d’Addis-Abeba

Ces commerçants, déjà délocalisés du marché de Kahembe par la mairie pour permettre des travaux en cours, se retrouvent à nouveau sans espace de vente après avoir été chassés du site temporaire autour de l’Institut technique de Goma (ITG).
Ces marchands ont manifesté pour solliciter l’intervention du gouverneur face à une situation qu’ils jugent insoutenable.
Et tous les trois propriétaires présumés seraient opposés à la présence d’un marché sur le terrain.
Cette situation a contraint de nombreux marchands à reprendre leurs activités sur la route ou en ambulant, aggravant leur précarité.
Pour rappel, les marchands de Kahembe avaient été délocalisés dans le cadre d’un projet de construction d’un marché moderne, visant à lutter contre les marchés pirates et les vendeurs ambulants.

La coordination de l’Ensemble pour la République ville de Lubumbashi dit avoir été victime de la brutalité des services de sécurité, samedi 21 décembre, à l’issue d’une activité commémorative de 5 ans d’existence du parti à Lubumbashi.
Dans une note, elle alerte sur l’enlèvement d’un des ses camarades (Ndala Muselwa Jean-Claude), conduit à l’Agence nationale des renseignements (ANR) où il est « gardé au secret sans contact de ses membres de la famille ni de ses avocats et, ce, en violation flagrante de l’article 17 de la constitution ».
Signalant l’emportement de la voiture du camarade Amisi Sudi Mbayo, Ensemble pour la République « condamne avec la dernière énergie ces actes barbares qui violent clairement le prescrit des articles 8, 17 et 23 de notre constitution », peut-on lire dans ce document parvenu à ACTUALITÉ.CD.
Le parti de l’opposant Katumbi interpelle les autorités sur ce qu’il qualifie de comportement indigne de certains agents de services dont le travail consiste à sécuriser et protéger les Congolais.
Il exige enfin la libération de Ndala Muselwa et la restitution de la voiture à son propriétaire, estimant que ces abus « portent atteinte aux libertés fondamentales et troublent la paix sociale ».

Dix-sept (17) militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) incontrôlés ont été condamnés par le tribunal militaire de garnison de Butembo, siégeant en procédure de flagrance foraine, le mardi 31 décembre 2024, à Lubero.
La nouvelle a été relayée à la presse de la région, par le porte-parole militaire des opérations Sokola I au Grand Nord-Kivu, dans une note d’information.
“17 condamnations et 6 acquittements, tel est le verdict rendu à Lubero, la journée du mardi, par le tribunal militaire garnison de Butembo.
Cependant, lors de la sentence, six autres soldats ont été acquittés et un reconduit pour instruction par le tribunal, ajoute cet officier de l’armée congolaise.
Il sied de noter que plusieurs autres militaires congolais ont été condamnés par le même tribunal, l’année dernière, pour notamment fuite devant l’ennemi, dissipation des munitions, pillages, vol et viols.