Province

Tshopo : un bourgmestre sommé de rétablir les chefs de quartiers suspendus illégalement

Kisangani, 27 février 2025 (ACP).- Le ministre provincial de l’Intérieur de la province de la Tshopo a instruit le bourgmestre de la commune de Kabondo, à rétablir dans leurs fonctions les chefs de quartiers qu’il avait suspendus, en violation flagrante de la loi, selon une correspondance officielle parvenue jeudi à l’ACP.
Les intéressés doivent être immédiatement rétablis dans leurs fonctions, car leur suspension constitue une violation manifeste de la loi », a insisté le ministre Roger Ekongo.
Or, le procès-verbal d’ouverture d’une action disciplinaire doit être individuel et non collectif, comme vous l’avez fait.
De plus, une fois établi, ce document doit être immédiatement notifié à la personne concernée », a-t-il fait remarquer.
Cette décision vise à rétablir la légalité dans la gestion des ressources humaines au sein de l’administration communale et à éviter des abus de pouvoir susceptibles de fragiliser la gouvernance locale.

Attentat à Bukavu : L’AFC/M23 accuse le régime de Kinshasa et promet des représailles

L’Alliance Fleuve Congo (AFC/M23) vient d’exprimer ses « profondes et sincères condoléances » à la population de Bukavu après l’attentat survenu à la Place du 24 ce jeudi 27 février 2025.
Dans un communiqué, le mouvement armé attribue la responsabilité de cette attaque au président Félix Tshisekedi et à ses alliés.
L’AFC/M23 condamne fermement ce qu’elle qualifie de « plan d’extermination des populations civiles » et accuse les autorités congolaises d’avoir orchestré cet attentat.
Face à cette situation, l’AFC/M23 exhorte la communauté internationale, l’Union Européenne, l’Union Africaine, l’EAC et la SADC à réagir face à ce qu’elle qualifie d’« acte ignoblement odieux » du gouvernement congolais.
Dans son message, l’AFC/M23 demande à la population de Bukavu de rester calme et de poursuivre ses activités en toute quiétude.

RDC: Félix Tshisekedi condamne l’acte terroriste ayant ciblé des civils, « dans un meeting forcé », tenu par l’AFC-M23 à Bukavu

Dans un message relayé par la présidence de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi condamne l’attentat ayant conduit à la mort de plusieurs civils ce jeudi 27 février 2025 à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.
Selon la présidence, ces personnes ont trouvé la mort suite à une explosion qui a lieu lors d’un « meeting forcé » à la place de l’indépendance.
Le chef de l’État exprime sa solidarité avec les victimes et présente ses sincères condoléances aux familles éplorées et leur exprime toute sa compassion.
« Le Président Tshisekedi condamne fermement cet acte terroriste odieux qui a été perpétré par une armée étrangère présente illégalement sur le sol congolais », lit-on dans ce communiqué.
L’AFC/M23 a, quant à elle, accusé le régime de Tshisekedi d’être auteur de cet incident.

Kasaï Central : des têtes d’érosion menacent la voie ferrée dans une entité ferroviaire (le département)

« Les travaux antiérosifs en cours sur le site de Tshibambula, territoire de Demba, au Kasaï Central, visent uniquement à faciliter le passage de train », a-t-il ajouté.
Emmanuel Kalonji a rappelé la nécessité de la disponibilité des moyens conséquents pour l’éradication tant souhaitée du phénomène érosif à ses endroits.
« L’implication de la direction générale de la SNCC est à saluer », a indiqué, M. Emmenuel Kalonji.
Pour lui, l’élan de l’implication de l’exécutif du Kasaï Central dans la lutte antiérosive à Bena Leka, territoire de Demba, est à applaudir de deux mois dans l’intérêt général de la population.
La mauvaise gestion des ouvrages d’art devant assurer l’évacuation des eaux de pluies le long de la voie ferrée est à la base de la prolifération des têtes d’érosion dans cette contrée, a-t-il rappelé.

Révision de la Constitution : « Fayulu, Katumbi, Kabila, mettons nos divergences de côté et unissons-nous pour le bien du peuple congolais » (Marie-Josée Ifoku)

L’Appel à l’Unité nationaleMarie-Josée Ifoku a souligné que la révision de la Constitution ne peut être un processus isolé.
Pour elle, la crise politique persistante et les difficultés sociales rencontrées par le peuple congolais nécessitent un consensus national.
« Fayulu, Katumbi, Kabila et moi, unissons-nous pour proposer une nouvelle République qui serve le peuple congolais », a-t-elle affirmé.
L’importance du dialogue pour le bien du peupleMarie-Josée Ifoku a également évoqué la souffrance du peuple congolais face à une situation politique et économique souvent instable.
“Le peuple souffre.

Luanda : Kagame et Tshisekedi annoncés le 15 décembre prochain chez João Lourenço pour une tripartite

2024-12-022024-12-022024-12-022024-12-02Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/11-novembre/25-30/tshisekedi_et_kagame_annonce_ce_15_decembre_2024_a_luanda.jpgLa capitale angolaise, Luanda, accueille le 15 décembre prochain, une tripartite Angola – Rwanda – RDC, dans le cadre des efforts en cours pour mettre fin au conflit à l’Est de la République démocratique du Congo.
Mis au point par des experts militaires et de renseignement, ce document lance les opérations sur le terrain.
En parallèle, le Rwanda doit fournir des informations sur ce qui est qualifié de «mesures défensives» et s’engage à mettre fin à ses incursions transfrontalières.
Deuxième phase, ce sont les actions ciblées pour neutraliser les FDLR et leurs alliés, suivies d’une évaluation conjointe des progrès réalisés.
La quatrième phase, quant à elle, sera celle de la stabilisation avec la démobilisation des anciens membres FDLR et la normalisation des relations entre Kinshasa et Kigali.

Nouvelle Constitution : le Front pour un Congo Nouveau entend collecter 100.000 signatures

2024-12-022024-12-022024-12-022024-12-02Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/02-08/Claude_Nyamugabo_Bazibuhe_240.pngLe parti politique Front pour un Congo Nouveau (FPCN) a lancé, samedi 30 novembre 2024, à Bukavu, au Sud-Kivu, une opération de collecte de 100.000 signatures pour initier un référendum constitutionnel, conformément aux exigences prévues par la loi, a appris l’ACP dimanche 1er décembre de l’Autorité morale de cette formation politique.
« Le FPCN s’est engagé à transmettre ses propositions sous forme de termes de référence à la commission constituante originaire qui sera mise sur pied par le Chef de l’Etat.
C’est ainsi que le parti a chargé le président national du Parti à engager la procédure de récolte de 100.000 signatures de ses membres à travers le pays qui devront accompagner ledit document, comme l’exige la loi », a déclaré Me Claude Nyamugabo Bazibuhe au cours de l’entretien.
« Il se dégage par conséquent l’évidence d’un changement devenu impératif afin d’assouplir le fonctionnement régulier des Institutions de la République, des Provinces et des Entités Territoriales tant Décentralisées que Déconcentrées, telles que soutenu par le président de la République Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo », a-t-il soutenu.
À la veille de la grande réunion extraordinaire du Directoire Politique National de son Parti, le Président du FPCN a fait savoir qu’il a été reçu mardi 26 novembre 2024 au siège de l’Union Sacrée de la Nation à Kinshasa par le Secrétaire Permanent.

Changement de la Constitution : “le pays se trouve aux portes d’une guerre civile” (Olivier Kamitatu)

2024-12-022024-12-022024-12-022024-12-02Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/11-novembre/25-30/olivier_kamitatu_02_dec_2024.jpgLe débat sur le changement de la Constitution se renforce avec des avis partagés.
Ces informations corroborent une vidéo virale montrant la mise à disposition d’uniformes militaires aux extrémistes recrutés au sein d’une même communauté.
En réalité, le pays se trouve aux portes d’une guerre civile.
Cependant, les critiques fusent au sein de l’opposition, qui est unanime contre le projet de changement de la Constitution.
Du côté de l’Udps parti au pouvoir, l’heure est déjà à la mise en place d’une commission chargée d’étudier la question sur le changement de la Constitution.

Après la neutralisation des FDLR, « il faut un dialogue direct entre la RDC et le M23 » (Rwanda)

2024-12-022024-12-022024-12-022024-12-02Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/11-novembre/25-30/olivier_nduhungirehe_rwanda_chef_de_la_diplomatie_2_dec_2024.jpgLa solution au conflit rwando-congolais ne passe pas seulement par la neutralisation des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais, a affirmé samedi le chef de la diplomatie rwandaise.
Selon Olivier Nduhungirehe, le gouvernement congolais doit aussi dialoguer directement avec la milice M23, qui se positionne comme le bouclier de la communauté tutsi, pour s’attaquer aux causes profondes de la crise.
« Cette question du M23, c’est la seule question sécuritaire qui reste à régler, puisqu’il y a trois questions sécuritaires qui sont entre la RDC et le Rwanda : les FDLR, les mesures de défense et le M23.
Appuyés par l’armée rwandaise, les rebelles du M23 contrôle des pans entiers du Nord-Kivu.
Selon Olivier Nduhungirehe, les mesures défensives mises en place par le Rwanda resteront en vigueur jusqu’à la matérialisation des accords visant à neutraliser les FDLR.

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