Province

Guerre d’agression : Près de 2.600 écoles fermées au Nord-Kivu et Sud-Kivu

La crise actuelle a entrainé la fermeture de 2 594 écoles, dont 1 483 au Nord-Kivu et 1 111 au Sud-Kivu, affectant 1 108 962 enfants.
Aussi, relève l’autorité de tutelle, de nombreuses écoles ont été bombardées, détruites ou transformées en bases militaires par des groupes armés.
« La présence d’engins explosifs dans certaines écoles compromet gravement la sécurité des élèves et des enseignants.
Dans une tragédie sans précédent, une école a même été transformée en cimetière, illustrant l’horreur et le désespoir qui frappent le secteur éducatif dans les zones de conflit», alerte la ministre.
Notons que les chefs-lieux des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu sont sous occupation du M23 et de l’armée rwandaise depuis plus d’un mois, plongeant ainsi la contrée dans une insécurité sans précédent.

Sake : Un retour marqué par la douleur et l’incertitude

Après des mois de refuge en ville de Goma, plusieurs habitants retournent s’installer à Sake, leur milieu d’origine, à l’ouest de Goma, espérant que tourner la page de la douleur.
Ruines, disettes et deuils inachevés, rythment leur retour dans une cité meurtrie par les affrontements qui s’y étaient déroulés entre les Forces Armées de la RDC et les éléments de l’AFC-M23.
Maintenant, je recommence à zéro, mais c’est très difficile », témoigne-t-il, une pelle à la main, déterminé à rebâtir un toit pour sa famille.
Entre la nécessité de survivre et le besoin de se reconstruire moralement, les habitants de Sake font face à une double épreuve.
Nécessiteux, ces habitants ressentent le besoin d’être épaulés par les volontaires pour assoupir la charge.

Le lieutenant général Masunzu rassure sur la sécurité à Tshopo : “aucune présence de rebelles M23”

Le commandant de la 3e zone de défense, le lieutenant général Pacifique Masunzu, a rassuré, mardi 25 février, que la situation sécuritaire dans la province de Tshopo est sous contrôle et qu’aucune présence des rebelles du M23 n’y est signalée.
Le lieutenant général Pacifique Masunzu a tenu à faire cette mise au point à la suite des rumeurs créant la psychose dans la commune de Kabondo à Kisangani, chef-lieu de la province.
Ces rumeurs faisaient état d’une probable infiltration des rebelles du M23 dans la zone.
Ce qui a poussé même un groupe de jeunes à interpeller un camionneur avec sa cargaison, l’empêchant de quitter la ville.
Elle rassure qu’il n’y a pas de rebelles infiltrés dans la ville, rapporte son porte-parole de la zone, le major Nestor Mavudisa.

ACP : « Nord-Kivu et Sud-Kivu : plus d’un million d’enfants affectés par la fermeture d’écoles »

Les M23 soutenus par l’armée rwandaise ont été accusés, mercredi 26 février, de fermeture d’écoles, affectant plus d’un million d’enfants dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, rapporte l’Agence congolaise de presse.
Plusieurs écoles ont été, en effet, bombardées, détruites ou réquisitionnées par des groupes armés pour en faire des bases militaires, complète Forum des As.
Selon Le Potentiel, cette barbarie soulève de vives inquiétudes quant à la sécurité des civils dans cette région déjà fragilisée par des conflits armés.
Les témoignages des survivants et des habitants de Goma mettent en lumière l’ampleur de la violence et la nécessité d’une intervention urgente de la communauté internationale pour protéger les populations vulnérables, ajoute le journal.
Et dans les zones contrôlées par le M23, note Mediacongo.net, le mouvement rebelle instaure sa propre administration.

La RDC traîne le Rwanda et Paul Kagame devant la cour africaine des droits de l’homme et des peuples

La RDC affrontera le Rwanda dans un nouveau procès le 12 février 2025 devant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, juridiction relevant de l’Union africaine.
Ce procès s’inscrit dans une série d’initiatives judiciaires internationales visant à mettre en lumière les violations perpétrées par le Rwanda et son président, Paul Kagame, sur le sol congolais.
Samuel Mbemba, vice-ministre de la justice en charge du contentieux international qui l’a annoncé, a mentionné la portée inédite de ces démarches judiciaires.
Il y a trois procès en cours aujourd’hui », a-t-il déclaré.
En s’appuyant sur la juridiction de l’Union africaine, ce processus cherche à ouvrir une voie nouvelle pour la reconnaissance des droits des peuples affectés et pour s’avancer vers une autre instance, la cour pénale internationale.

Caricature : avis enquête sur l’acquisition d’un immeuble de Firmin Mvonde

Dans une déclaration empreinte de gravité, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a annoncé ce vendredi l’ouverture d’enquêtes pour dissiper les zones d’ombre autour de l’achat d’un immeuble à Bruxelles par Firmin Mvonde, procureur général près la Cour de cassation.
D’un montant de 900 000 euros, cette acquisition a été révélée par Africa Intelligence.
Firmin Mvonde, magistrat chevronné et figure emblématique de la justice congolaise, est désormais au centre de toutes les attentions.
Face à ces révélations, l’enrichissement illicite des responsables publics apparaît comme une trahison des pertinents de justice et un obstacle au progrès du pays.
Pour l’ONG Congo N’est Pas à Vendre (CNPAV), il est temps que la RDC et ses partenaires internationaux agissent avec détermination contre ce fléau.

Caricature: 4 ans après sa création, le FCF TP Mazembe remporte la 4e édition de la Ligue de champions féminine de la CAF

Quatre ans après la création de FCF TP Mazembe, les dames corbeaux ont remporté la ligue des champions féminine de la CAF.
Ce tournoi organisé au Maroc en était également à sa quatrième édition.
Le FCF TP Mazembe a remporté son premier titre de la Ligue des Champions féminine de la CAF en s’imposant sur un score de 1-0 face à l’AS FAR du Maroc.
En remportant ce titre, le FCF TP Mazembe devient le premier club de la RDC et de l’Afrique centrale à inscrire son nom au palmarès de la Ligue des Champions féminine de la CAF.
Triple Championnes du Congo (2022, 2023, 2024) et de l’UNIFFAC, les Corbeaux Dames confirment leur domination régionale et entrent dans la cour des grandes équipes du continent.

France : Vingt-six boursiers congolais de la première promotion de l’Académie Internationale de Management Excellentia (AIME) ont reçu leurs diplômes

Une cérémonie exceptionnelle s’est tenue le 22 novembre 2024 à Rennes, en France, marquant une étape historique pour l’éducation en République démocratique du Congo.
Vingt-six boursiers congolais de la première promotion de l’Académie Internationale de Management Excellentia (AIME) ont effectivement reçu leurs diplômes de licence en coordination de projets alternatifs et solidaires, aux côtés de 12 de leurs collègues français et d’autres nationalités, à l’école 3A – l’École internationale du management responsable.
Le programme Excellentia, lancé par la FDNT en 2020, vise à offrir des opportunités académiques à des jeunes congolais talentueux, leur permettant d’étudier aussi bien au niveau national qu’international.
En clôturant la cérémonie, les boursiers ont exprimé leur gratitude envers la Première Dame et l’ensemble des acteurs impliqués dans leur parcours.
Certains ont confié leurs projets d’avenir, allant de la création d’entreprises agroalimentaires pour réduire les importations en RDC à la coordination de projets humanitaires et de développement local.

Kinshasa : après le meurtre de la journaliste Jemimah Mogwo, FEMAR recommande l’éducation à l’autodéfense dès le plus jeune âge

La FEMAR appelle à une action urgente pour protéger les femmes et les enfants, en particulier à travers l’éducation à l’autodéfense dès le plus jeune âge.
– ⁠Les Formations spécifiques pour les femmes : FEMAR préconise des formations destinées à aider les femmes à sécuriser leur environnement quotidien (rues, transports, milieu professionnel).
FEMAR appelle à une intensification des campagnes de sensibilisation sur les droits des femmes et les recours juridiques disponibles.
Elle appelle à la solidarité entre femmes et hommes, les incitant à se soutenir mutuellement et à signaler toute agression de manière sécurisée.
L’autodéfense et les outils juridiques doivent être au cœur de la lutte pour une société plus sûre et plus égalitaire, conclut-elle.

La RDC face aux VBG : un appel urgent à l’action pendant les 16 jours d’activisme

Le 25 novembre marque le début de la campagne 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes, avec un accent particulier cette année sur le féminicide.
Il a rappelé que ce phénomène touche tous les pays, y compris la République Démocratique du Congo, où les violences sexuelles sont utilisées comme armes de guerre, particulièrement dans l’Est.
Cette année, le thème international de la campagne retenu est “Riposter et se reconstruire après les violences”.
Dans ce contexte, les Nations Unies lancent l’initiative « Tous UNiS », visant à éradiquer la violence envers les femmes d’ici 2030, appelant tous les acteurs à se mobiliser pour mettre fin à ces abus dans tous les aspects de la société.
L’objectif est de briser le silence, prévenir et punir le féminicide, et agir de manière collective pour stopper le cycle de violence.

RDC : lancement officiel de la campagne 16 jours d’activisme contre les VBG

C’est dans la salle de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga que la secrétaire générale au Genre, Esther Kamuanya, représentante de la Ministre du Genre, Famille et Enfant Léonnie KANDOLO, a lancé, le 25 novembre 2024, la campagne 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre.
Cette campagne se déroule sous le thème national : “S’unir pour protéger les femmes et les filles”.
Le gouvernement congolais, sous la direction du Président Félix Tshisekedi et de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, place la lutte contre les violences de genre comme une priorité nationale.
Il est crucial d’agir à tous les niveaux de la société pour protéger les droits des femmes et des filles et promouvoir la masculinité positive”, a-t-elle déclaré, avant de rappeler que les objectifs de cette campagne incluent la sensibilisation sur les instruments juridiques de protection des droits des femmes, la stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre, ainsi que la promotion de la masculinité positive.
Des milliers de femmes et d’hommes, vêtus de vêtements orange, ont pris part à cette activité pour marquer leur soutien et leur engagement contre les discriminations faites aux femmes.

Kinshasa : l’association Les Femmes de Valeurs lance une campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes

Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG), l’Association Les Femmes de Valeurs a lancé ce jeudi 28 novembre, une campagne de sensibilisation dans les rues de Kinshasa.
Cette action a pour objectif de dénoncer toutes les formes de violences faites aux femmes et de sensibiliser la population sur les enjeux de l’égalité de genre.
Pendant plusieurs heures, des membres de l’association et des bénévoles ont investi les artères de la capitale, distribuant des tracts, organisant des discussions publiques et sensibilisant les passants sur les violences physiques, psychologiques, sexuelles et économiques dont les femmes sont trop souvent victimes.
Au-delà des activités de rue, l’association prévoit également des sessions d’information dans les écoles, les marchés et les quartiers populaires.
L’Association Les Femmes de Valeurs invite chaque Congolais à prendre sa part dans la lutte pour un monde sans violence et pour l’autonomisation des femmes, gage de progrès et de paix durable.

Viol collectif de six femmes au Sud-Kivu : des militaires impliqués ( BCNUDH)

Des militaires des Forces armées de la RDC ont été impliqués dans un viol collectif de six femmes dans le territoire de Fizi, au Sud-Kivu, au cours du mois d’octobre, selon un rapport publié par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH).
Les FARDC, le seul acteur étatique impliqué dans ces violences pour cette période, sont responsables de 12,5 % des victimes recensées.
Les provinces les plus touchées par ces violations sont le Nord-Kivu (221 cas, soit 54 %), l’Ituri (55 cas, soit 13 %) et le Sud-Kivu (51 cas, soit 12 %).
Les violences sexuelles liées aux conflits restent une problématique majeure dans ces régions, où les groupes armés et, dans certains cas, les forces de sécurité, continuent de cibler les populations civiles.
En 2023, des militaires congolais avaient déjà été identifiés comme des acteurs majeurs de violations des droits de l’homme dans les zones de conflit, notamment pour des violences sexuelles et des exécutions extrajudiciaires.

Beni : l’armée congolaise remet 40 ex-otages des ADF à la société civile et la Monusco pour leur réintégration dans la communauté

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont procédé samedi 30 novembre 2024 à la remise de 40 ex-otages des forces rebelles ADF à la société civile, dans le cadre d’un processus de réintégration.
Parmi ces libérés, on compte 20 mineurs remis à la MONUSCO et 11 majeurs mis à la disposition des représentants de la société civile.
Cette opération s’inscrit dans le cadre des trois ans des opérations conjointes FARDC-UPDF contre les ADF dans la région de Beni et dans une partie de la province de l’Ituri.
Parce que le fait d’utiliser les enfants, des mineurs dans les groupes armés, est un crime qu’on est en train de condamner.
Les opérations conjointes FARDC-UPDF visent à éradiquer complètement les ADF, qui continuent de générer une insécurité alarmante dans les régions de Beni et Mambasa.

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