Jean-Pierre Lacroix attendu à partir de ce jeudi à Kinshasa

Kinshasa, 10 février 2025 (ACP).- Quarante-six (46) sur quatre mille sept cent vingt-neuf (4.729) femmes enceintes dépistées ont été identifiées séropositives en 2024 dans le centre Maternité de Binza, dans la commune de Ngaliema, Ouest de Kinshasa, en République démocratique du Congo, a-t-on appris lundi de source médicale.
« Notre stratégie pour lutter efficacement contre la transmission du VIH de la mère au nouveau-né repose sur le dépistage volontaire précoce de la séropositive de toute femme enceinte dès le troisième mois de la grossesse lors de la première consultation prénatale.
Il s’avère que sur 4.729 femmes enceintes dépistées dans notre centre, 46 seulement ont été testées séropositives, soit un taux de prévalence de 0,97% », a révélé le Dr Godefroid Luyeye, médecin directeur de la Maternité de Binza.
Il s’agit, notamment de l’allaitement maternel, du respect des heures de repos, du calendrier de vaccination, du sevrage et du régime alimentaire, du dépistage et du traitement des infections.
Cette campagne, a-t-il poursuivi, s’adresse aux partenaires sexuels masculins des femmes enceintes pour le bien des bébés et familles.

Trois journalistes congolais analysent la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo mettant en avant plan la session d’urgence tenue au conseil de sécurité des Nations Unies, mercredi 19 février 2025.
Aussi, la démarche de certaines églises de réveil qui font des consultations auprès des acteurs politiques pour la paix dans l’Est du pays.
Invités :- Mr Anderson Herabo journaliste de la Radio télé Evangile et Réconciliation de NYAKUNDE/Ituri- Mme Grâce Shako Journaliste de la Radio RTGA Fm à Kinshasa- Mr Freddy Tsiyoyo Journaliste et responsable du site d’information Fntv.cd à Kinshasa/sites/default/files/2025-02/210225-p-f-tribunedelapresse-00_site.mp3

À la suite des combats, la semaine dernière, entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et l’armée avec ses supplétifs du M23, à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, plus de 2000 personnes ont perdu la vie.
« Ses services lui (ministre de la Santé publique, ndlr) ont renseigné qu’il y a plus de 2000 corps à enterrer.
On veut forcer les jeunes à adhérer au mouvement de terreur », a dénoncé le ministre de la Communication et médias.
Appuyant le porte-parole du gouvernement, le vice-premier ministre de l’Intérieur, sécurité et décentralisation, Jacquemain Shabani, qui a participé à ce briefing, a souligné que ce chiffre ne tient pas en compte des personnes enterrées dans des fosses communes et les pillages.
Par ailleurs, le patron de la Territoriale a réaffirmé la détermination des Forces armées à récupérer toutes les zones occupées par l’armée rwandaise avec ses supplétifs du M23.