« On prive l’enseignant de son salaire, c’est plus qu’on le tue » (Syndicaliste de Kalehe)

Deux morts et des arrestations, c’est le bilan des accrochages entre policiers et un groupe autoproclamé « wazalendo » ce mardi 3 juin 2025 dans la commune de Lubunga, à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.
Du côté des autoproclamés wazalendo, c’est le chef de file qui a été tué.
Notre source renseigne que ces wazalendo sont des jeunes qui sèment l’insécurité dans le quartier Maniema où ils sont allés ce mardi pour exiger la délocalisation du marché Bandengaido.
Leur idée était d’implanter ce petit marché prêt de leur quartier général pour percevoir des taxes.
Selon le bourgmestre de Lubunga, Baudouin Kayongo, les vendeuses trouvées au marché se sont opposées à leur démarche.

Suite à la condamnation à mort de 9 personnes impliquées dans l’assassinat de Kabasele Wa Panga, cadre de l’UDPS, l’asbl Bena Dibelenge (l’ASBEDI), regroupant les ressortissants du territoire de Dibelenge au Kasaï Oriental, a salué cette décision judiciaire.
Cependant, elle insiste pour que l’enquête ne s’arrête pas aux exécutants.
Dans un communiqué publié le samedi 14 juin 2025, elle appelle la justice à identifier et traduire en justice les commanditaires de ce crime.
L’association interpelle également le chef de l’État, garant de la nation et autorité politique de référence de l’UDPS, à assumer ses responsabilités pour honorer la mémoire du défunt.
Le meurtre est survenu le 6 juin dernier, après une agression violente qui lui avait été fatale.

Au cœur des échanges : la montée du banditisme urbain et la persistance du phénomène kuluna, qui continuent de semer l’insécurité dans plusieurs quartiers de Kinshasa.
Le VPM Jacquemain Shabani a souligné que cette réunion s’inscrit dans une volonté claire de l’État d’assurer la sécurité des personnes et des biens, en particulier dans Kinshasa, considérée comme la vitrine du pays.
« À l’issue de cette réunion, j’attends de vous une cartographie claire de l’insécurité dans la ville de Kinshasa, mettant en évidence les défis et proposant un plan d’action d’urgence », a exigé le Vice-Premier Ministre devant les autorités locales.
Cette initiative intervient alors que les Kinois expriment régulièrement leur exaspération face à une insécurité persistante, notamment dans les quartiers périphériques.
Elle marque une nouvelle étape dans la recherche de solutions concrètes et coordonnées pour restaurer l’autorité de l’État et garantir la paix dans la capitale.