Maï-Ndombe : le Bureau de l’Assemblée déclare superfétatoire la motion contre le Gouverneur

Dans cette missive datée du 6 septembre et signée par son Coordonnateur National, Dieudonné Nkishi, le Front Anti-Dialogue prend une position radicale contre les appels récurrents aux dialogues nationaux.
Une prime à la violence qui récompense les rebellesLe cœur de l’argumentation du Front est sans équivoque : « Les dialogues, tels qu’ils sont souvent conçus, sont devenus contre-productifs.
Face à cette situation, le Front en appelle à un respect scrupuleux du cadre légal et institutionnel du pays.
La lettre les invite à ne pas se poser en substituts à la volonté populaire.
Plus frappant encore, la lettre se conclut par un appel martial : exhorter les fidèles à se préparer pour la défense du pays.

Le député national Steve Mbikayi a interpellé le gouvernement congolais sur les démolitions de constructions jugées anarchiques à Kinshasa.
Cependant, il dénonce une contradiction dans l’action de l’État, qui délivre des documents officiels pour des lotissements et des constructions, avant de revenir des années plus tard pour démolir ces mêmes habitations sans indemniser les occupants.
Le député critique également les délais jugés trop courts accordés aux occupants pour évacuer les lieux.
Même si certains peuvent être considérés comme de mauvaise foi, pour des raisons sociales, l’État doit les assister.
Cette prise de position relance le débat sur la responsabilité de l’État dans la gestion foncière et la protection des citoyens ayant investi légalement dans des terrains ou des constructions aujourd’hui menacés de démolition.

Le centre d’hébergement d’enfants en rupture familiale de la commune de Lemba à Kinshasa a été réhabilité par la section protection de l’enfant (Child Protection) de la MONUSCO dans le cadre de ses projets à impact rapide (QIPS).
Ce bâtiment, auparavant en ruine et insalubre, qui abritait des enfants vivant dans des conditions précaires, a désormais neuf chambres, des douches, une cuisine et un réfectoire, offrant un cadre de vie plus sain et sécurisé.
Emmanuel Nongera, représentant de la MONUSCO, a souligné lors de la cérémonie de remise samedi 11 octobre, l’importance de ce projet pour la protection des enfants.
Mireille Afamidye, cheffe de la section genre de la MONUSCO, a rappelé que la protection de l’enfance est une responsabilité collective, affirmant que l’avenir d’un pays repose sur ses enfants, filles et garçons, et que les États doivent garantir leurs droits.
Les enfants bénéficiaires ont accueilli chaleureusement ce geste qui améliore considérablement leur quotidien et redonne espoir à ceux vivant en marge de la société, symbolisant un engagement important en faveur des droits et du bien-être des enfants vulnérables à Kinshasa.