La PNC et UNPOL assainissent la commune de Masina

«Les centres de santé peinent à traiter les pathologies courantes, notamment le paludisme, les infections respiratoires, les diarrhées.
On a observé une augmentation de plus 4 fois le nombre de mort-nés dans les structures sur lesquelles a porté cette évaluation».
Le CICR recommande au gouvernement congolais de renforcer ses efforts à maintenir le système de santé qui puisse répondre aux besoins de la population civile.
Cette conférence de presse relative à la publication d’une étude sur la dégradation générale du système de santé observée dans la région du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, a connu la participation d’Étienne Penlap, Coordinateur santé du CICR en RDC.
Il a insisté sur le suivi régulier des données récoltées de façon permanente, et sur les interventions du CICR face à la gravité de la situation sanitaire dans la région, tant dans les zones contrôlées par le gouvernement que par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC.

« Ceux qui croient que le raïs s’est retiré de la scène politique pour de bon se trompent lourdement », proclame un communiqué signé par Raymond Tshibanda, responsable de la cellule de crise de l’ex-majorité au pouvoir.
Promesse du retourL’ancien chef de la diplomatie congolaise affirme que le 4ᵉ président de la RDC reste une figure incontournable.
« Dans la lutte sans merci contre la dictature […] sachez que vous pouvez et devez compter avec l’homme sage à la parole rare mais aux actions concrètes.
La plateforme du sénateur à vie a choisi l’anniversaire du 4 janvier 1959, marquant la lutte pour l’indépendance, pour galvaniser ses troupes.
Le ton est grave, l’heure est à la mobilisation.

Ce lundi, des échanges de tirs ont opposé les miliciens wazalendo aux rebelles du M23 à Mweso, tandis que dimanche dernier, des attaques ont été menées à Masisi-centre où l’hôpital général de référence a été touché par des tirs.
« A Masisi-Centre, l’Hôpital Général de Référence a à nouveau été touché par des tirs ce dimanche, blessant par balle un employé du Ministère de la Santé », indique MSF qui intervient dans cet établissement sanitaire public.
La blessure est légère, d’après une source humanitaire qui précise « qu’il s’agit souvent des incursions des groupes armés locaux contre des positions du M23 ».
Ces incursions armées provoquent toujours des déplacements des populations qui se réfugient notamment à l’hôpital général de référence de Masisi-centre.
Relire: Nord-Kivu : l’hôpital général de Masisi à nouveau touché par des tirs, deux employés MSF légèrement blessés