Eddy YAV : “Le choix de ce que nous voulons devenir dépend de nous-mêmes”

La RDC dispose moins de 10 hôpitaux équipés pour les interventions cardiaques complexes, principalement à Kinshasa et Lubumbashi.
Les équipements de diagnostic en IRM, en échocardiographie et en cathétérisme sont rares et souvent dysfonctionnels dans certains centres de santé, selon nos sources.
En zone rurale, les centres de santé sont souvent incapables de gérer même une insuffisance cardiaque basique.
– Quelles sont les avancées enregistrées dans la prise en charge médicale des maladies cardiovasculaires en RDC ?
Taty DILENGENDJU Mapuku s’entretient sur ce sujet avec Dr Willy Kabongo, médecin directeur adjoint de l’Hôpital du cinquantenaire.

Alors que le pays s’achemine vers un nouveau cycle électoral en 2028, les failles structurelles du processus électoral congolais continuent d’alimenter les inquiétudes.
C’est dans ce contexte que la SYMOCEL prend les devants en réunissant, à Matadi, les différents acteurs autour d’un atelier national d’élaboration d’une stratégie concertée de plaidoyer en faveur des réformes électorales.
« Bien que des perspectives de mutualisation des recommandations des différentes missions aient été initiées, il s’impose les besoins d’harmoniser les stratégies de plaidoyer afin de donner à la dynamique organisationnelle les chances les plus optimales d’efficacité dans le défi du plaidoyer à venir », indique la SYMOCEL dans un communiqué parvenu à ACTUALITE.CD.
Forte de son expérience comme chef de file du plaidoyer citoyen en 2018, l’organisation entend capitaliser sur les leçons du passé pour renforcer l’action collective.
À terme, il s’agit de bâtir une feuille de route consensuelle pour des élections véritablement transparentes, inclusives et apaisées en RDC.

Ancien chef de la DGRS (Direction des Renseignements Généraux et Services Spéciaux) de la police, Mukalay avait été reconnu coupable en 2011 d’avoir participé à l’assassinat du militant des droits humains et à la dissimulation des faits.
Pour les organisations de défense des droits humains, elle ravive des blessures encore ouvertes.
Le général John Numbi, présumé donneur d’ordres, reste en cavale, et la vérité complète sur cette affaire n’a jamais été établie.
“Libérer Mukalay sans avoir fait toute la lumière sur cette affaire, c’est tourner la page sans l’avoir lue”, déplore un défenseur des droits humains.
Dans un pays où l’impunité des agents de l’État continue de poser un problème, cette libération suscite interrogations et frustrations.