RDC : le désengagement des troupes rwandaises, l’un des acquis de l’Accord de Washington

Au cœur de l’argumentaire de Maître Kabasele se trouve la légitimité des juges à participer à cette élection, en lien avec la durée de leurs mandats.
Il estime que ce report est indispensable pour clarifier la situation des mandats avant de procéder au processus électoral.
Il a rappelé qu’en date du 4 avril 2015, neuf membres de la Cour avaient été nommés conformément à l’article 158 de la Constitution et à l’article 6 de la loi organique.
»L’élection du nouveau président de la Cour constitutionnelle, initialement prévue le vendredi dernier, a donc été reportée à une date ultérieure.
Conformément à la Constitution, cette élection doit se tenir tous les trois ans.

Selon Isaac Kibira, fonctionnaire délégué adjoint du gouverneur dans la chefferie voisine de Bwito et notable de Rutshuru, les wazalendo ont lancé de nouvelles offensives contre le M23 dans le but de les déloger de cette région.
« Les wazalendo sont allés traquer les éléments du M23 dans leurs positions au niveau de Kiseguro.
Alors, la population se trouve terrée à la maison.
Là-bas, c’est la population qui est en train de payer le pot cassé dans les champs et même à domicile.
De lourdes pertes en hommes et munitions ont été enregistrées dans les rangs de la coalition M23/RDF.

Les pourparlers entre le gouvernement congolais et le M23 ont officiellement débuté ce mercredi 9 avril à Doha, sous la médiation du Qatar.
Cette rencontre, menée dans la discrétion, vise à trouver une solution pacifique au conflit dans l’Est de la RDC, marqué par des affrontements entre les FARDC, appuyées par les Wazalendo, et les rebelles de l’AFC/M23, soutenus par l’armée rwandaise.
Il s’agit de la première rencontre directe entre les deux camps, dans un climat empreint à la fois d’espoir et de méfiance.
Le M23/AFC a déjà transmis à la médiation qatarie un cahier des charges listant ses revendications, insistant notamment sur des garanties concernant le pouvoir décisionnel de la délégation congolaise.
Le Qatar, en tant que facilitateur, cherche à harmoniser les diverses initiatives régionales pour une sortie durable de crise.