Le coup d’envoi de l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) a été donné ce mardi 1er juillet sur toute l’étendue de la province de l’Ituri, en dépit d’un contexte sécuritaire tendu dans certaines zones comme Djugu.
Selon les autorités éducatives, tous les centres ont été rendus opérationnels, y compris dans les localités affectées par l’activisme des groupes armés.
Le directeur provincial de l’Éducation nationale Ituri 1 a confirmé que l’ENAFEP se déroule sans incident majeur dans toute la province. Il a salué l’implication de la MONUSCO, dont les casques bleus ont assuré le transport sécurisé des malles d’épreuves vers des zones sensibles comme Drodro.
Plus de 50 000 finalistes concernés
Au total, 50 450 élèves finalistes, dont plus de 25 000 filles, participent à cette édition 2025 du test national en Ituri. Les craintes initiales concernant l’accès aux centres d’examen dans l’axe Masumbuko–Drodro ont été levées grâce à une logistique renforcée et à la sécurisation du périmètre par la MONUSCO et les FARDC.
« Tous les centres ont pu fonctionner normalement dès le premier jour de l’épreuve. Aucune perturbation n’a été signalée », rassure l’autorité provinciale.
Des zones sensibles sous haute surveillance
Dans le territoire de Mambasa, notamment dans les chefferies de Babila Bakwanza et Babombi, l’examen se tient normalement, malgré une année scolaire perturbée par les attaques récurrentes des rebelles ADF.
« Certaines écoles sont restées fermées cette année à cause des exactions armées. Mais pour celles qui ont pu fonctionner, les enfants passent leur examen comme prévu », a expliqué Marie Noëlle Anotane, coordinatrice de la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) en Ituri.
Dans d’autres territoires comme Mahagi, Irumu et Aru, les centres d’examen sont également pleinement opérationnels, démontrant la résilience du système éducatif provincial, soutenu par les forces de sécurité et les partenaires internationaux notamment la MONUSCO.
Author(s): radiookapi.net
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