65 ans de la RDC : « Lumumba n’est pas fier, là où il est, de voir que l’indépendance est fêtée sans Goma, sans Bukavu, sans Walungu… » (Un habitant de Goma)

Si les États-Unis entendent véritablement concurrencer la Chine en Afrique, notamment en sécurisant les chaînes d’approvisionnement en minerais critiques, le projet Lobito ne suffira pas à lui seul.
Cependant, pour l’Angola, la question reste claire : le succès du projet ne dépend pas de l’implication des États-Unis.
UN PROJET COMMERCIAL ET NON GÉOPOLITIQUEIl est essentiel de comprendre que le corridor de Lobito est une initiative commerciale et non géopolitique.
Bien que le soutien financier de DFC soit important, le fait de qualifier le projet d’américain porte atteinte à la souveraineté de l’Angola.
Reconnaître le rôle financier de la DFC ne diminue pas son importance et n’ignore pas non plus l’implication d’autres acteurs tels que la DBSA d’Afrique du Sud.

Samuel Mbemba, vice-ministre de la Justice et Contentieux électoral, affirme que Paul Kagame, président du Rwanda, paiera tôt ou tard, des crimes imprescriptibles qu’il commet en RDC.
Il s’exprimait, lundi 27 janvier, sur le procès RDC-Rwanda qui s’ouvre en février prochain à la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP).
A cet effet, il a organisé un atelier le même lundi, réunissant de nombreux acteurs politiques et de la société civile.
« Que notre peuple soit rassuré que Paul Kagame paiera tôt ou tard, des crimes imprescriptibles qu’il commet en RDC.
Qu’ils ne prennent pas la responsabilité de continuer à verser le sang de leur peuple ou à faire reculer ce pays sur le plan démocratique », a indiqué Samuel Mbemba.

À la veille des négociations prévues à Luanda (Angola) entre l’Alliance Fleuve Congo (AFC/M23) et le gouvernement de la République Démocratique du Congo, un revirement majeur s’est produit.
La plateforme politico-militaire a annoncé, dans un communiqué publié ce lundi 17 mars 2025, la suspension de sa participation aux pourparlers.
Cette décision est motivée par une série de sanctions internationales imposées à ses membres, que l’AFC/M23 considère comme une « tentative délibérée de saboter les efforts de paix ».
Selon le communiqué, ces sanctions rendent tout dialogue constructif impossible et renforcent « la position belliciste du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ».
Par ailleurs, selon des sources concordantes, le gouvernement congolais était prêt à envoyer une délégation à Luanda, en Angola, pour participer aux pourparlers.