Guerre d’agression : Près de 2.600 écoles fermées au Nord-Kivu et Sud-Kivu

La crise actuelle a entrainé la fermeture de 2 594 écoles, dont 1 483 au Nord-Kivu et 1 111 au Sud-Kivu, affectant 1 108 962 enfants.
Aussi, relève l’autorité de tutelle, de nombreuses écoles ont été bombardées, détruites ou transformées en bases militaires par des groupes armés.
« La présence d’engins explosifs dans certaines écoles compromet gravement la sécurité des élèves et des enseignants.
Dans une tragédie sans précédent, une école a même été transformée en cimetière, illustrant l’horreur et le désespoir qui frappent le secteur éducatif dans les zones de conflit», alerte la ministre.
Notons que les chefs-lieux des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu sont sous occupation du M23 et de l’armée rwandaise depuis plus d’un mois, plongeant ainsi la contrée dans une insécurité sans précédent.

Instabilité des institutions : Une étude fustige l’importance accordée aux regroupements au détriment des partis politiques

Cette étude avance qu’en République Démocratique du Congo, la véritable représentativité des partis politiques est obscurcie par la prolifération des regroupements politiques au grand dam de la stabilité des institutions démocratiques.
« Il est crucial de reconnaître et de préserver le rôle constitutionnel des partis politiques, car ils demeurent les courroies de transmission entre les citoyens et les pouvoirs publics.
Parmi les 5, le parti AFDC se démarque au sein AFDC-A avec 38 députés nationaux, soit 90 % des élus du regroupement politique.
L’UNC, avec 36 députés, représente 87 % des élus de son regroupement.
L’APOCM s’impose avec 13 sièges (59 % des élus du regroupement AAAP), tandis que le BUREC compte 12 députés (57,1 % des élus de l’A/B50).

46ᵉ conférence ministérielle de l’OIF à Kigali : la RDC conditionne sa participation à la délocalisation de l’événement

La RDC, victime d’une agression rwandaise depuis plus de 3 ans, conditionne sa participation à la 46ᵉ Conférence ministérielle de l’Organisation internationale de la Francophonie à la délocalisation de l’événement en dehors du Rwanda.
La ministre de la Coopération internationale et Francophonie l’a annoncé ce mercredi 26 février 2025 sur Twitter.
« La RDC refuse de participer à la 46ᵉ conférence ministérielle de l’Organisation internationale de la Francophonie prévue à Kigali, si le changement du pays hôte n’est pas opéré », a-t-elle réagi.
Bestine Kazadi estime qu’organiser cette conférence au Rwanda constituerait une caution tacite de l’agression contre la RDC et une transgression des valeurs portées par la Francophonie.
« Nous en appelons à la solidarité des États et gouvernements membres de l’OIF à nous soutenir !

Kinshasa : Daniel Bumba satisfait de l’avancée des chantiers du boulevard Luemba et de 2 stades à N’djili

Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a effectué une visite d’inspection des travaux de réhabilitation de l’avenue Luemba et de la construction de deux stades à la place Sainte-Thérèse, dans la commune de N’djili , ainsi que la rénovation de la maison communale.
Sur le terrain, le premier citoyen de la ville a manifesté une grande « satisfaction » quant à l’évolution desdits travaux.
« Sur l’avenue Luemba au quartier 7, le bétonnage de deux bandes est en cours et va s’étendre sur plus d’un kilomètre.
La chaussée sera bordée sur les deux côtés des caniveaux d’une profondeur d’un mètre et de 80 centimètres de largeur », a-t-il constaté.
À la place Sainte-Thérèse, point de chute de la visite des chantiers, les tribunes principales et les vestiaires de deux stades sont prêts et n’attendent plus que la pose d’une pelouse naturelle pour l’un et de la pelouse synthétique pour l’autre.

Crise dans l’Est: le député Bangakya plaide pour une « approche diplomatique plus intense »

Dans une interview accordée à la presse le mercredi 26 février 2025, le député national Joseph Bangakya a souligné l’urgence pour la République démocratique du Congo (RDC) de mettre en œuvre une « approche diplomatique plus intense » et efficace.
L’objectif : consolider des relations avec certaines puissances mondiales et nouer des alliances stratégiques à tous les niveaux pour résoudre la crise sécuritaire persistante dans l’est du pays.
« Au stade actuel, et j’espère pour les prochaines années à venir de manière indubitable, il faut renforcer nos relations avec l’axe Washington-Londres.
Nous avons de quoi manœuvrer pour que nos relations avec les États-Unis et le Royaume-Uni soient pour eux une priorité de l’Afrique centrale.
Nous devons manœuvrer pour que la communauté d’intérêts se déplace vers nous.

Maniema : 15 motos remises aux services de sécurité pour renforcer leur mobilité

La sécurité demeure une priorité pour les autorités provinciales du Maniema.
Cette dotation s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités logistiques de la Police et d’autres services de sécurité.
“Il est essentiel de savoir ce que fait chacun dans son entourage, dans nos avenues, nos quartiers et partout dans la province”, a-t-il souligné.
Avec cette initiative, les autorités espèrent améliorer la réactivité et la mobilité des forces de sécurité, notamment dans les zones reculées.
Les habitants du Maniema espèrent que ces efforts permettront de renforcer la stabilité et de préserver la quiétude de la population.

Haut-Katanga : le général Eddy Kapend exhorte la jeunesse universitaire au patriotisme et à la citoyenneté

Devant une assemblée composée de membres du comité de gestion, de professeurs, de chefs de section, du personnel scientifique, administratif, médical et paramédical, ainsi que d’étudiants, l’officier supérieur a développé avec éloquence la thématique sur le patriotisme et la citoyenneté.
Dans un contexte où la République Démocratique du Congo fait face à de multiples défis sécuritaires, le Général Kapend a insisté sur la responsabilité individuelle de chaque citoyen dans la préservation de l’unité nationale.
“Aimer son pays, c’est le défendre, non seulement avec les armes, mais aussi par l’engagement civique, le respect des lois et le travail bien fait.
Face aux menaces qui pèsent sur la souveraineté de la RDC, le général Eddy Kapend a exhorté la jeunesse universitaire à demeurer vigilante et à promouvoir un climat de paix et de fraternité.
À l’issue de son intervention, le général Kapend a répondu aux différentes questions des étudiants et enseignants sur les enjeux sécuritaires actuels de la RDC.

RDC : à Lubumbashi, Sama Lukonde prêche l’unité et la cohésion pour la souveraineté du pays

“L’intégrité territoriale et la souveraineté de notre pays sont attaquées, tout le monde le sait désormais.
Aujourd’hui, toute la communauté internationale condamne avec nous les actes barbares commis à l’Est de la RDC.
Nous devons montrer que nous souffrons avec nos frères et sœurs de l’Est, que nous pleurons nos morts et que nous sommes prêts à défendre notre pays”, a-t-il rappelé.
Dans un moment où la RDC fait face à des enjeux de sécurité cruciaux, la solidarité et la mobilisation s’imposent comme les armes les plus puissantes pour défendre la souveraineté nationale.
À travers son message, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge rappelle que seule une coalition forte et unie pourra garantir la paix et la stabilité du pays.

« Des Congolais attendent de la CPI des actions concrètes face à la flagrance des crimes de l’Est du pays », selon Samuel Mbemba

Le vice-ministre de la Justice et Contentieux international, Samuel Mbemba, a déclaré mercredi 26 février que des Congolais attendent de la Cour pénale internationale (CPI) des actions concrètes face à la flagrance des crimes perpétrés dans l’Est du pays.
Il a réaffirmé la volonté du Gouvernement congolais de collaborer avec la Cour pénale internationale.
Samuel Mbemba a donné la position de l’Etat congolais après son entretien avec le procureur de la CPI, Karim Khan, à Kinshasa.
Il a également rappelé à son hôte que les victimes des diverses atrocités commises au pays attendent d’obtenir justice auprès de la CPI.
Vous pouvez l’écouter dans cet extrait :/sites/default/files/2025-02/01._27022025-p-f-vice_ministre_de_la_justice-00.mp3

Plus de 5000 déplacés venus de Goma et Minova enregistrés à Kasindi-Lubiriha

Plus de 5000 déplacés de guerre ont été enregistrés depuis quelques jours dans le groupement de Basongora, dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu.
Cet afflux massif est observé dans la cité frontalière de Kasindi- Lubiriha située à 90 Km de Beni, où des personnes ayant fui les rebelles du M23 à Goma et Minova, cherchent refuge.
Le président local des déplacés, Israël Kikunzura, appelle ces derniers à se faire identifier auprès des chefs de base locaux.
Il salue par ailleurs l’esprit d’humanisme de la population de Kasindi.
Depuis l’occupation de Goma et Minova par les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise, certaines personnes ont décidé de trouver refuge ailleurs.

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